
Le 21 octobre 2017, Georges Ibrahim Abdallah entamera sa 34ème année à la prison de haute sécurité de Lannemzan, continuant de faire de lui le plus vieux prisonnier politique de notre pays.
Ce militant libanais, communiste, a fait partie Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL) qui avaient pour but de libérer le Liban occupé par l’armée Israélienne et de soutenir la Palestine elle-même occupée.
Les autorités françaises arrêtent Georges Abdallah le 24 octobre 1984 à Lyon. Son incarcération est motivée par la détention de vrais-faux papiers d’identité : un passeport délivré légalement par les autorités algériennes.
Alors que Georges Abdallah est incarcéré depuis plus d’un an, la Direction de la surveillance du territoire (DST) annonce la « découverte » d’une arme dans un appartement loué en son nom, prétendant que celle-ci avait été utilisée dans l’attentat contre le colonel Charles Ray et l’agent Yakov Barsimantov.
Et le voilà condamné pour complicité d’assassinat !
Aujourd’hui, malgré les révélations du Préfet Bonnet, affirmant que la découverte de l’arme était un coup monté, aujourd’hui, alors que la justice elle-même a ordonné sa libération, le gouvernement fRançais, sous influence américaine et israélienne, s’acharne à le laisser en prison.
Depuis plusieurs années, L’Orchestre Poétique d’Avant-guerre (O.P.A) soutient Georges Ibrahim Abdallah, par des concerts et une présence physique lors de la manifestation organisée chaque année (...)