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Reprise du procès pour corruption du Premier ministre israélien Netanyahou
#Israel #Netanyahou
Article mis en ligne le 6 décembre 2023
dernière modification le 5 décembre 2023

Une ordonnance d’urgence du ministre israélien de la justice, prise à la suite des événements du 7 octobre, avait mis l’affaire en suspens.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit faire face à la reprise de son long procès pour corruption, après une pause due à la guerre à Gaza.

Selon les médias israéliens, un tribunal de Jérusalem devrait commencer à entendre l’affaire, qui porte sur plusieurs accusations de corruption à l’encontre de M. Netanyahou, ce lundi. Le procès a été suspendu sur ordre d’urgence du ministre de la justice du pays à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

M. Netanyahou est accusé de fraude, de corruption et d’abus de confiance dans trois affaires déposées en 2019, connues sous le nom d’affaires 1000, 2000 et 4000.

Dans l’affaire 1000, le premier ministre, ainsi que son épouse Sara, sont accusés d’avoir reçu des cadeaux, notamment du champagne et des cigares, de la part du célèbre producteur hollywoodien Arnon Milchan et de l’homme d’affaires milliardaire australien James Packer, en échange de faveurs politiques.

Les accusations de corruption sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et/ou d’une amende. La fraude et l’abus de confiance sont passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans.

Le premier ministre israélien le plus anciennement en fonction a nié tout acte répréhensible. Il se dit victime d’une "chasse aux sorcières" orchestrée par ses rivaux et les médias pour le démettre de ses fonctions.

Le procès a débuté en mai 2020 et a été reporté à plusieurs reprises en raison de différends entre la défense et l’accusation et de la pandémie de COVID-19.

Entre-temps, M. Netanyahou a été accusé d’utiliser la législation pour tenter de contourner ses problèmes juridiques.

Dans le cadre des projets controversés du premier ministre visant à réformer le système judiciaire, Israël a été embourbé dans des mois de protestations avant les attentats du 7 octobre.

Les critiques ont déclaré que les changements proposés politiseraient le système judiciaire et compromettraient son indépendance, favoriseraient la corruption et nuiraient à l’économie israélienne.