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Greenpeace
Répression des militant·es devant le siège d’Amundi : les ONG déposent plainte à l’ONU et dénoncent une dérive autoritaire qui présage du pire avec l’extrême droite aux portes du pouvoir.
#urgenceclimatique #repression #Amundi
Article mis en ligne le 25 juin 2024
dernière modification le 23 juin 2024

En date du 20 juin 2024, Extinction Rebellion France (XR), BLOOM, Greenpeace France, Action Justice Climat Paris (ex Alternatiba Paris), Scientifiques en Rébellion et Attac France, avec le soutien des Amis de la Terre France, GreenFaith et 350.org, ont saisi Michel Forst, le Rapporteur spécial de l’ONU sur les défenseur·es de l’environnement, d’une plainte [1] pour dénoncer la répression grave et disproportionnée subie par les militantes et militants ayant participé à la mobilisation du 24 mai devant le siège d’Amundi. Ces faits ont également fait l’objet d’une saisine de la Défenseure des droits, et plusieurs militant·es ont déposé un signalement auprès de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN).

Dans un contexte d’instabilité politique et de percée inédite de l’extrême droite, dont l’arrivée au pouvoir menacerait d’autant plus nos libertés, les organisations dénoncent une dérive autoritaire du gouvernement. Elles rappellent que la désobéissance civile pacifique est un droit protégé au titre du droit international des droits humains et que la répression par l’État “constitue une menace majeure pour la démocratie” selon Michel Forst, qui a également déclaré récemment que “la France est le pire pays d’Europe concernant la répression policière des militants environnementaux”. (...)

procédure.

Le Rapporteur spécial de l’ONU a la possibilité d’enquêter sur les allégations de persécution, de pénalisation ou de harcèlement d’une ou de plusieurs personnes cherchant à exercer leurs droits en vertu de la Convention d’Aarhus [7].

Les associations dénoncent des stratégies autoritaires d’intimidation (...)