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France24
Rassemblement de l’extrême droite à Magdebourg pour dénoncer l’immigration en Allemagne
#Allemagne #extremedroite
Article mis en ligne le 24 décembre 2024

Le parti d’extrême droite allemand Alternative pour l’Allemagne (AfD) a organisé une manifestation en hommage aux victimes de l’attaque à la voiture bélier à Magdebourg lundi. Des contre-manifestants se sont également rassemblés sur les lieux du drame pour dénoncer la récupération politique de cet événement.

L’extrême droite allemande s’est rassemblée lundi 23 décembre à Magdebourg, trois jours après l’attaque à la voiture bélier sur un marché de Noël de la ville imputée à un médecin saoudien.

Même si les mobiles du suspect restent flous, le carnage qui a fait cinq morts, dont un garçon de 9 ans, et plus de 200 blessés a relancé le débat sur la sécurité et de l’immigration, désormais au cœur de la campagne pour les législatives anticipées du 23 février.

Au même moment lundi, le mouvement "Gib Hass keine Chance" ("Ne donne aucune chance à la haine") s’est rassemblé à proximité.

"Nous constatons avec effroi et colère que des personnes veulent instrumentaliser cet acte cruel pour leur politique", indique le mouvement anti-AfD, qui a appelé à "la tolérance et l’humanité."

"La terreur est arrivée dans notre ville" a déclaré de son côté Jan Wenzel Schmidt, chef de l’AfD du Land de Saxe-Anhalt, devant plusieurs centaines de personnes. (...)

Sa formation, hostile aux migrants, antisystème et prorusse, est créditée d’environ 20 % d’intentions de votes dans les sondages, derrière les conservateurs (32 %) et devant le parti de centre gauche d’Olaf Scholz (15 %). Mais aucun parti ne veut coopérer avec l’AfD.
Scholz sous pression

Sous pression, le gouvernement d’Olaf Scholz a promis dimanche une enquête rapide et minutieuse pour clarifier d’éventuelles erreurs des autorités dans la prévention de l’attaque.

L’Arabie saoudite avait demandé à Berlin l’extradition du Saoudien de 50 ans, Taleb Jawad al-Abdulmohsen, après avoir averti à plusieurs reprises qu’il "pourrait être dangereux", a indiqué lundi à l’AFP une source proche du gouvernement à Riyad.