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Pris en flagrant délit de destruction
#pecheindustrielle #Bloom #airesmarinesprotegees
Article mis en ligne le 16 décembre 2024
dernière modification le 14 décembre 2024

À l’heure où nous vous parlons, des navires gigantesques sont en train de ravager des millions d’animaux marins dans… les aires marines « protégées » ! Nous les avons pris en flagrant délit, et nous avons tout filmé.

Aujourd’hui, nous publions notre enquête inédite. Nous ne sommes pas revenus de ce que nous avons découvert. Il faut voir les images pour le croire. C’est tout simplement sidérant.

Visionnez notre enquête et partagez notre alerte à tout votre entourage.

Voir la video sur Invidious (pas ou peu de pistage)⬇️

COMMENT AGIR ?

1/ Signez la pétition citoyenne : link.bloomassociation.org/EnquetePet.
2/ Soutenez nos enquêtes de terrain avec un don : link.bloomassociation.org/EnqueteVid.

Signer la pétition : M MICHEL BARNIER, M EMMANUEL MACRON, PROTÉGEZ LES AIRES MARINES PROTÉGÉES.

Les aires marines dites « protégées » ne le sont pas du tout. Il est parfaitement possible d’y extraire des ressources ou d’y pêcher avec des engins tractés qui raclent les fonds marins, comme le chalutage de fond ou la senne démersale (une méthode de pêche désastreuse).

Aujourd’hui, 86% des eaux européennes dites « protégées » sont intensément chalutées [1]. Une étude scientifique a même montré que dans plus des deux tiers des aires marines protégées du Nord de l’Europe, le chalutage était 1,4 fois plus intense à l’intérieur de la zone dite « protégée » qu’à l’extérieur [2].

Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Président, vous ne pouvez pas clamer que la France a « dépassé » les objectifs internationaux de 30% de protection de l’océan, alors que les zones sans activités à fort impact ne concernent que 4% des eaux françaises et encore, ces aires « fortement » protégées se situent dans les eaux très peu fréquentées de l’océan austral… Autour de la France métropolitaine, les zones réellement protégées représentent moins de 0,1% des eaux !

Dans le dictionnaire français, « protéger » signifie « Défendre contre toute atteinte, arrêter ce qui peut nuire ». Or les méthodes de pêche traînant sur les fonds marins sont non seulement fortement émettrices de CO2 mais les filets de pêche lestés et tractés détruisent les écosystèmes et la biodiversité marine, en plus de déloger tout le carbone stocké naturellement dans les sédiments marins. Les engins de pêche tractés sur le fond sont un non-sens climatique et écologique. Les interdire dans les zones qu’on a l’audace d’appeler « protégées » est bien le minimum qu’on puisse faire pour permettre à l’océan et à la biodiversité marine de se régénérer.

Les lobbies de la pêche ont suffisamment régné sur les décisions publiques. Aujourd’hui, les citoyennes et citoyens attendent du pouvoir politique des arbitrages forts qui défendent notre avenir.

Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Président, ayez le cran de résister aux pressions de quelques lobbies industriels non représentatifs.

NOUS VOUS DEMANDONS D’INTERDIRE SANS PLUS ATTENDRE LES MÉTHODES DE PÊCHE DESTRUCTRICES ET LES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES DANS LES AIRES MARINES DITES « PROTÉGÉES ».