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Priorité à l’immigration légale et au recrutement de main-d’œuvre
#France #migrants #immigration #hebergement
Article mis en ligne le 9 février 2025
dernière modification le 7 février 2025

En France, la crainte des associations qui accompagnent les demandeurs d’asile s’est confirmée jeudi 6 février. Le budget 2025, adopté par le Parlement, prévoit la suppression de 6 500 places d’hébergement pour les personnes en attente d’une protection. Une coupe budgétaire qui risque de gonfler encore davantage le nombre de migrants à la rue et qui aura des répercussions économiques dans l’hébergement d’urgence classique.

En France, quand une personne demande l’asile, elle a droit à un toit pendant l’instruction de son dossier. C’est sur ce dispositif national d’accueil que le gouvernement veut faire des économies. Le nouveau budget, adopté par l’Assemblée nationale jeudi 6 février, prévoit en effet la suppression de 6 500 places d’hébergement pour les demandeurs d’asile. Une décision qui inquiète les associations.

"Là, vous dites sciemment que vous laissez les personnes en demande d’asile, à la rue", s’indigne Nathalie Latour de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe plus de 900 associations et organismes.

Autant de personnes qui seront contraintes d’appeler le 115, le numéro d’hébergement d’urgence accessible à tous mais complétement saturé (...)

"Le gouvernement fait le choix d’économiser sur les plus vulnérables, sans tenir compte des effets dramatiques de ces décisions sur leur capacité à s’intégrer et à reconstruire leur vie", déplore encore France terre d’asile.

Les justifications de cette coupe budgétaire sont des demandes traitées plus rapidement que les années précédentes, et une légère baisse des demandes d’asiles en 2024. Pourtant, 30 à 40 % des candidats au statut de réfugié n’ont pas accès à l’hébergement auquel ils ont droit.