
Les villes françaises sont en retard sur les seuils fixés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de qualité de l’air. Selon les données publiées le 14 octobre par le service statistique du ministère de la Transition écologique, relayées par le média Contexte, 95 % d’entre elles dépassent les seuils de particules fines et 69 % apparaissent hors des clous concernant le dioxyde d’azote.
La France va également devoir accélérer la cadence de réduction de la pollution de l’air si elle veut respecter les nouvelles normes que l’Europe compte se fixer à l’horizon 2030. « Entre un quart et la moitié des agglomérations étudiées » dépassaient ces futurs seuils légaux de particules fines (inférieurs à 2,5 microns), sur la période 2017 à 2022. Entre un quart et un tiers des agglomérations auraient également dépassé la norme de dioxyde d’azote. (...)
Selon la dernière estimation de Santé publique France publiée en 2021, près de 40 000 décès seraient attribuables chaque année à une exposition aux particules fines.