
Les établissements de santé ont, dans le même temps, créé 2 591 places d’hospitalisation partielle, ce qui « reflète la volonté » des pouvoirs publics de réorganiser l’offre de soins hospitaliers vers plus « d’ambulatoire », d’après les auteurs d’une étude.
La tendance à la baisse se poursuit depuis vingt ans : au 31 décembre 2022, les 2 976 hôpitaux publics et privés disposaient très exactement de 374 290 lits d’hospitalisation complète, soit 6 713 de moins que l’année précédente (− 1,8 %), selon le bilan de la direction statistique des ministères sociaux (Drees) publié mercredi 20 décembre.
Hausse de l’hospitalisation à domicile
La publication de ce rapport a lieu quelques heures après que le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, opposé à la loi immigration tout juste adoptée par le Parlement, a remis mardi soir sa démisCes chiffres, constatés dans le public comme dans le privé, illustrent « une tendance observée depuis plusieurs années », qui « reflète la volonté » des pouvoirs publics de réorganiser l’offre de soins hospitaliers vers plus « d’ambulatoire », mais ces chiffres révèlent aussi les pénuries de personnel, qui « ne permettent pas de maintenir les lits », selon les auteurs de l’étude.sion à la première ministre, Elisabeth Borne. (...)
Ces chiffres, constatés dans le public comme dans le privé, illustrent « une tendance observée depuis plusieurs années », qui « reflète la volonté » des pouvoirs publics de réorganiser l’offre de soins hospitaliers vers plus « d’ambulatoire », mais ces chiffres révèlent aussi les pénuries de personnel, qui « ne permettent pas de maintenir les lits », selon les auteurs de l’étude. (...)
Les soignants dénoncent régulièrement ces fermetures de lits, qui saturent les services, mettent les équipes sous pression et accentuent les tensions dans les services d’urgences. (...)
L’hospitalisation à domicile (HAD) a, quant à elle, vu ses capacités croître de 1,6 %, après un « bond » de 10,5 % en 2020, et de 6,8 % en 2021.