Oui, les marées vertes sont toxiques et mortelles pour tous les êtres vivants, êtres humains comme animaux ;
Non, elles ne sont pas un minerai à valoriser ;

Oui, elles sont la conséquence directe du modèle agricole breton intensif et productiviste ;
Non, aucune lutte contre ce fléau ne peut s’accorder avec le maintien des élevages hors sols en amont et les cultures qui vont avec ;

Oui, il faut réintroduire des cultures non-polluantes comme la luzerne, le lin et le chanvre et bien d’autres, généraliser l’élevage sur herbe et paille et la consommation en circuit court ;
Non, on ne peut continuer à araser les talus et les haies et polluer les rivières par les nitrates et les pesticides ;

Oui, en attendant, pour des raisons sanitaires et de protection de la biodiversité, il faut instituer un service public de ramassage des algues vertes échouées en exigeant que les pollueurs participent à son coût ;
Non, ce ramassage ne peut remplacer leur éradication auquel les pouvoirs publics ont renoncé.

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