
Le vendredi 26 janvier, le gouvernement israélien accusait 12 employé·es de l’UNRWA d’être impliqué·es dans les opérations Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre.1 À la suite de ces accusations, les Etats-Unis annonçaient suspendre temporairement leur financement à l’UNRWA. 18 pays ont gelé leur financement, parmi lesquels une majorité sont européens.2Ces accusations et gèles de financement sont survenus en parallèle de la prononciation des mesures urgentes de la Cour internationale de justice, qui a reconnu un risque de génocide à Gaza.3
Le 31 janvier, le gouvernement fédéral belge annonçait ne pas suspendre ses financements à l’UNRWA.4 En réaction, le 2 février, l’Agence belge de développement et une autre ONG ont été bombardées et détruites par l’armée israélienne.5 Le 5 février, un média anglais ayant examiné les allégations israéliennes déclarait qu’il n’y avait aucune évidence quant à l’implication d’employé·es de l’UNRWA dans l’opération du 7 octobre. (...)
Aujourd’hui, un peu moins de 6 millions de palestinien·nes dépendent de l’UNRWA en Palestine et au Proche-Orient, dont plus d’un million à Gaza (...)
L’ONU a qualifié l’UNRWA de « colonne vertébrale » de la logistique pour l’aide humanitaire à Gaza face à l’agression israélienne et le génocide en cours.11 Si les financements de l’UNRWA ne reprennent pas rapidement, l’agence onusienne devra cesser ses activités en mars 2024.12 Le gèle des financements de l’UNRWA est dénoncé comme une sanction collective contre les palestinien·nes. (...)