
Lors d’une rencontre au Caire mardi, le patron de l’AIEA et le chef de la diplomatie iranienne ont signé un accord intitulé "Modalités techniques pour la mise en œuvre des inspections" des activités nucléaires en Iran. Un nouveau cadre de coopération décidé alors que la collaboration entre l’agence internationale et Téhéran avait été suspendue après la guerre déclenchée le 13 juin par une attaque sans précédent d’Israël sur le sol iranien.
Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, a salué "une étape importante dans la bonne direction". Il a indiqué sur X s’être entendu lors d’une réunion au Caire avec le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi "sur des modalités pratiques pour reprendre les inspections en Iran" des activités nucléaires.
La rencontre au Caire, à laquelle a participé le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, était la première entre Abbas Araghchi et Rafael Grossi depuis la guerre de 12 jours déclenchée par une attaque israélienne sur l’Iran en juin. (...)
Pour "une plus grande transparence"
Après la rencontre au Caire, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a annoncé que "l’Iran et l’AIEA étaient parvenus à une entente sur la manière d’agir dans ce nouveau contexte, après les attaques illégitimes menées par les États-Unis et le régime sioniste contre les installations nucléaires pacifiques de notre pays", sans autre précision. Plus tard, Abbas Araghchi et Rafael Grossi ont signé un accord intitulé "Modalités techniques pour la mise en œuvre des inspections".
Badr Abdelatty a dit espérer que l’accord "marquera le véritable point de départ d’une nouvelle relation entre les deux parties, caractérisée par une plus grande transparence". Il a aussi espéré qu’il "favorise une entente" d’abord avec les pays européens ayant menacé de rétablir les sanctions contre l’Iran, puis "conduise à un retour à la table des négociations entre l’Iran et les États-Unis". (...)
Abbas Araghchi et Rafael Grossi ont ensuite rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui a salué "une étape positive vers la désescalade". (...)