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"Nos camarades étudiant.es convoqué.es par les services antiterroristes pour leur soutien à la Palestine"
#israel #palestine #Hamas #Cisjordanie #Gaza #Macron #repression #solidarite
Article mis en ligne le 9 avril 2024

La situation s’aggrave chaque jour en Palestine, où plus de 35 000 palestinien.nes ont déjà été assassiné.es et 67 000 bléssé.es par Israël. Après quatre mois de massacres intensifs à Gaza et de nombreuses attaques dans les territoires occupés et les camps de réfugiés, la Cour Internationale de Justice a statué sur le risque de génocide encouru par les Palestinien.nes.

Le droit international n’a eu de cesse de sanctionner, depuis plus de 75 ans, les agissements d’Israël.

Au regard des récentes décisions de la CIJ et des résolutions de l’ONU, le gouvernement français s’illustre ainsi par son mépris du droit international. Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France a connu une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes dont le seul fait reproché était de porter un drapeau palestinien. (...)

Aujourd’hui, ce sont plusieurs de nos camarades de Solidaires étudiant.es EHESS qui font les frais de cette criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine. Convoqué.es par les services de lutte contre le terrorisme, on les accuse d’apologie du terrorisme pour avoir publiquement soutenu le peuple palestinien dans sa lutte de libération nationale. Cela les expose à des peines de prison, ainsi qu’à une inscription au fichier des auteurs de crimes terroristes, tout cela pour des positions politiques en totale conformité avec le droit international.

Si c’est ici le soutien à la Palestine qui est visé, c’est plus largement la possibilité de l’expression de toute parole politique qui est attaquée. L’accélération que marquent ces convocations s’inscrit dans un contexte répressif global du mouvement social, qui est toujours plus criminalisé, illégitimé et étouffé et vise à faire taire toute forme de contestation. (...)

Nous apportons notre soutien aux camarades de Solidaires étudiant.es mis.es en cause, en défense de nos libertés syndicales et politiques, et du droit d’exprimer des positions anticoloniales en France.