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France TV Info
"Nétanyahou n’est pas bien pour nous" : la colère contre le Premier ministre est montée d’un cran après les attaques du Hamas
#Israel #Hamas #Palestine
Article mis en ligne le 24 octobre 2023
dernière modification le 23 octobre 2023

Depuis des mois, des Israéliens protestaient contre la politique de Benyamin Nétanyahou. Avec l’attaque surprise du Hamas, son avenir semble de plus en plus compromis. Les Israéliens sont nombreux à le tenir pour responsable.

Dans la rue Kaplan, une des artères majeures de Tel-Aviv, samedi 21 octobre, les chants en soutien aux otages ont remplacé les slogans, ceux qui étaient scandés ici même chaque samedi depuis neuf mois, appelant à la démission de Benyamin Nétanyahou. Mais là, même si on ne les entend pas, on peut les lire sur des pancartes, des banderoles. (...)

Nétanyahou "n’a pas su protéger son peuple"

C’est ce que ressent Rachel. "On ne peut pas parler de la politique, estime-t-elle, parce que ce n’est pas le moment". Pour elle comme pour de nombreux Israéliens sous le choc, c’est encore le temps du deuil, de la sidération. "Ce qu’on veut là, maintenant, c’est qu’on libère les enfants, les bébés, les vieux, les vieilles… On n’a jamais cru qu’une chose pareille pouvait arriver à Israël parce que l’armée est très forte. On ne peut pas croire qu’on pouvait être surpris comme ça". À la question s’il faudra du changement politiquement quand tout cela sera terminé, Rachel répond "c’est sûr". Parce que, insiste-t-elle, "c’est incroyable que personne ne savait. On est vraiment déçus".

Sur une table, s’empilent des petits rubans jaunes en soutien aux plus de 200 otages israéliens ou étrangers détenus par le Hamas. Cette fleuriste israélienne les distribue. C’est une "anti-Bibi", le surnom donné au Premier ministre. "Je viens d’un kibboutz de socialiste, précise-t-elle fièrement. Nétanyahou n’est pas bien pour nous. Il n’aura jamais mon vote". Elle est persuadée que le chef du gouvernement a une responsabilité dans l’attaque du Hamas du 7 octobre et se dit horrifiée par la stature "guerrière" du Premier ministre. Elle aimerait qu’il y ait une place pour la négociation c’est-à-dire échanger les otages contre des prisonniers palestiniens retenus en Israël mais "Bibi ne veut pas", se désespère-t-elle. (...)