Des associations représentant les survivants et les victimes du naufrage survenu au large de Pylos en 2023 ont indiqué vendredi que quatre officiers supérieurs des gardes-côtes, dont le chef actuel de l’organisation, Trifonas Kontizas, allaient faire l’objet de poursuites pénales. Ils sont notamment accusés d’homicide involontaire par négligence. Le drame avait fait plus de 500 morts.
C’est le naufrage d’une embarcation de migrants le plus meurtrier de l’histoire de la Grèce. Le 13 juin 2023, le chalutier rouillé et surchargé Adriana avait fait naufrage au large de Pylos, dans le sud de la Grèce, alors qu’il faisait route vers l’Italie.
Vendredi 7 novembre, plusieurs organisations de défense des droits humains représentant les survivants et les victimes du drame ont indiqué que quatre officiers supérieurs des gardes-côtes, dont le chef actuel de l’organisation, Trifonas Kontizas, allaient faire l’objet de poursuites pénales "sur ordre du procureur de la cour d’appel".
Les chefs d’accusation retenus contre les responsables grecs englobent notamment l’homicide involontaire par négligence, ont souligné les mêmes ONG. L’affaire avait initialement été classée sans suite par le procureur du tribunal maritime du Pirée, mais les survivants ont fait appel de la décision.
"Omissions graves et persistantes dans les tâches de recherche et de sauvetage"
Ces poursuites font suite à des procédures semblables engagées en mai contre 17 membres des gardes-côtes grecs. Étaient alors visés non seulement le capitaine et l’équipage du patrouilleur envoyés sur les lieux, mais aussi l’ancien chef des gardes-côtes, le superviseur du centre national grec de coordination des secours en mer, ainsi que deux officiers de sécurité maritime de permanence ce jour-là, selon les avocats des naufragés. (...)
C’est le naufrage d’une embarcation de migrants le plus meurtrier de l’histoire de la Grèce. Le 13 juin 2023, le chalutier rouillé et surchargé Adriana avait fait naufrage au large de Pylos, dans le sud de la Grèce, alors qu’il faisait route vers l’Italie.
Vendredi 7 novembre, plusieurs organisations de défense des droits humains représentant les survivants et les victimes du drame ont indiqué que quatre officiers supérieurs des gardes-côtes, dont le chef actuel de l’organisation, Trifonas Kontizas, allaient faire l’objet de poursuites pénales "sur ordre du procureur de la cour d’appel".
Les chefs d’accusation retenus contre les responsables grecs englobent notamment l’homicide involontaire par négligence, ont souligné les mêmes ONG. L’affaire avait initialement été classée sans suite par le procureur du tribunal maritime du Pirée, mais les survivants ont fait appel de la décision.
"Omissions graves et persistantes dans les tâches de recherche et de sauvetage"
Ces poursuites font suite à des procédures semblables engagées en mai contre 17 membres des gardes-côtes grecs. Étaient alors visés non seulement le capitaine et l’équipage du patrouilleur envoyés sur les lieux, mais aussi l’ancien chef des gardes-côtes, le superviseur du centre national grec de coordination des secours en mer, ainsi que deux officiers de sécurité maritime de permanence ce jour-là, selon les avocats des naufragés. (...)