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Libéralisme politique et liberté de circulation
#migrations #immigration #liberalisme
Article mis en ligne le 22 janvier 2025
dernière modification le 21 janvier 2025

À l’occasion de l’investiture de Donald Trump en tant que 47ème président des États-Unis, Migreurop vous présente une nouvelle carte issue de l’« Atlas des migrations dans le monde : libertés de circulation, frontières, inégalités » qui propose un traitement original et éclairant des enjeux migratoires contemporains en explorant la notion de liberté de circulation.

Cet ouvrage s’intéresse aux moments historiques, aux dispositifs, aux politiques et aux moyens mis en œuvre par les États pour faciliter les migrations et les mobilités en général. Il n’existe pas une seule et unique définition pour appréhender la notion de la libre circulation. La dernière partie de l’Atlas rend compte de la manière dont des courants et théories politiques ont pensé la liberté de circulation. Celle-ci peut être appréhendée comme une pensée libérale dans l’ordre international ou, au contraire, s’articuler en opposition à cet ordre, en mettant en avant des demandes de justice, d’égalité et de dignité.

Aux États-Unis, pays historiquement fer de lance du libéralisme, la campagne ayant mené à la réélection du candidat d’extrême droite était centrée sur des discours anti-migration et des promesses d’« expulsions massives ». De même, dans l’Union européenne (UE), dont l’un des principes fondateurs est la liberté de circulation intra-communautaire, les élections de 2024 ont été marquées par la montée en puissance de l’extrême droite anti-immigration et d’une rhétorique qui promeut la fermeture des frontières.

Dans ce contexte, le texte de Benjamin Boudou « Libéralisme politique et liberté de circulation » invite à une réflexion critique sur la contradiction entre les principes de la tradition libérale (liberté et égalité), sur lesquels les États-Unis et l’Europe se sont construits, et les formes de coercition nécessaires au contrôle des frontières que ces derniers prônent, et que l’extrême droite voudrait renforcer. (...)