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lettre ouverte au Président Bouteflika
Groupe d’Algérien-ne-s du Nord pas de Calais
Article mis en ligne le 2 janvier 2013

Monsieur le Président,

Par cette présente lettre, nous algériens du Nord Pas De Calais nous nous adressons à vous pour exprimer
toute notre indignation face à l’expulsion de deux de nos concitoyens algériens, ce dimanche 29
décembre 2012, par l’Etat Français, dans un état de santé lamentable, dont un a été hospitalisé
dès son arrivée à l’aéroport Houari Boumediene.
Monsieur le Président,
Il est à souligné que ce n’est pas la première fois qu’un algérien est expulsé des pays de
l’Union Européenne et notamment de France, la différence aujourd’hui réside dans cet
acharnement politique dont a été victime nos deux jeunes algériens : Ahmed.B et Azeddine.B.
En tant qu’algérien-ne-s résidant en France, nous ne pouvons nous taire face à cette atteinte de la
dignité humaine et algérienne en l’occurrence. Certes nos deux concitoyens étaient sans papiers
mais ce sont des humains et le traitement qui leur a été réservé était indigne du pays berceau des
droits de l’homme et inconcevable après la visite récente du président François Hollande en
Algérie, le 19 et 20 décembre 2012.
Seulement après 10 jours de sa venue, nos deux concitoyens algériens ont été expulsés dans des
circonstances qui portent atteinte à la dignité humaine.

(...) Au nom de nos martyres qui sont morts pour l’indépendance de l’Algérie et de la dignité de
l’algérien-n-e où qu’il/elle soit, nous nous adressons à vous afin d’user de votre stature de
président de la république afin
· d’exiger réparation face à cette atteinte grave des droits de nos deux concitoyens expulsés, ce
dimanche 29 décembre 2012 en leur accordant un visa de retour et la régularisation sans condition de
B.Ahmed et B. Azeddine.
· d’exiger le respect de la dignité de nos concitoyens algériens au nom de tous les accords qui lient
l’Algérie et la France.
· suspendre de ses fonctions l’émissaire du consulat qui a signé le laisser passer d’un concitoyen
malade sans exiger leur hospitalisation au préalable.
Dans l’attente d’une suite favorable à notre demande, veuillez agréer, Monsieur le Président,
les assurances de notre très haute considération. (...)