Les soldats irlandais et de l’Unifil affirment qu’ils n’abandonneront pas leurs postes

Les forces d’occupation israéliennes ont demandé au gouvernement irlandais de rappeler ses soldats de la paix de leurs positions près de la frontière libanaise avec Israël. L’ordre a été donné à l’Unifil (Force intérimaire des Nations unies au Liban) et, séparément, à chaque pays qui fournit des troupes à la force de maintien de la paix. La demande d’Israël a été rejetée. Outre la garnison irlandaise d’environ 370 soldats à la frontière, la FINUL compte d’importants contingents en provenance de l’Inde, du Ghana, du Bangladesh, du Népal, de l’Espagne, de la Corée du Sud, de l’Indonésie, de l’Italie, de la France, de la Malaisie et de la Finlande. Lors de la première tentative d’invasion terrestre du Liban par Israël, qui a été repoussée et a subi de lourdes pertes, les combats se sont déroulés à moins de deux kilomètres de l’avant-poste irlandais.

Le gouvernement irlandais, qui a déjà rejoint la résistance au colonialisme et au génocide israéliens en reconnaissant l’existence d’un État palestinien, aurait déclaré à Israël que les mouvements de troupes de l’Unifil relevaient de la compétence des Nations unies et de son commandant sur le terrain. L’Unifil a déclaré à Israël qu’elle ne retirerait pas ses troupes. Si Israël procède à l’invasion totale dont il a menacé et au massacre de civils qui l’accompagnera, il devra passer par les forces de maintien de la paix pour les atteindre. Le Royaume-Uni, en revanche, continue d’armer et de soutenir les agresseurs génocidaires.

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