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Scientifiques en rébellion
Le tribunal du Havre reconnait l’état de nécessité pour les militant·es d’Extinction Rebellion et Scientifiques en rébellion
#ExtinctionRebellion #biodiversite #urgenceclimatique
Article mis en ligne le 16 février 2025
dernière modification le 15 février 2025

16 activistes climat relaxé·es au nom de « l’état de nécessité » : une victoire qui fait date

En mai 2023, des activistes des mouvements Scientifiques en rébellion et Extinction Rébellion avaient bloqué une écluse au port du Havre, pour protester contre l’installation d’un nouveau terminal méthanier, qui aggrave la dépendance de la France aux énergies fossiles et augmente les émissions de gaz à effet de serre, alors même que notre pays ne remplit pas ses engagements pour lutter contre le changement climatique pris lors de l’Accord de Paris.

Le 6 décembre 2024, 16 militant·es ont comparu au tribunal correctionnel du Havre. Le jugement a été rendu en début de semaine : tous et toutes ont été relaxé·es au motif de l’état de nécessité. La juge a donc reconnu que nous n’avons pas d’autre choix, en tant que citoyen·nes et que scientifiques, que de désobéir pour protéger la vie sur terre et que nos actions de désobéissance civile sont proportionnées et nécessaires. Ce jugement est d’une importance particulière dans le contexte actuel de reculs politiques sur la question écologique qui se font au mépris des connaissances scientifiques et en mettant en péril la survie de nos sociétés. (...)

Il en conclut logiquement que « l’entrave à la circulation apparait comme ayant été nécessaire pour attirer l’attention du public et des médias sur la construction du nouveau terminal méthanier en contradiction avec l’objectif général de diminution de recours aux énergies fossiles. Elle apparait également proportionnée face à la menace. »

C’est la deuxième fois en quelques mois que des membres d’Extinction Rebellion et de Scientifiques en rébellion sont relaxé·es au nom de l’état de nécessité par un tribunal. Le 10 octobre dernier, le Tribunal de Police de Paris avait prononcé le même jugement à l’encontre de militant·es qui avaient réalisé une conférence-occupation au Muséum National d’Histoire Naturelle. (...)

Rappel des épisodes précédents (...)