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Le gouvernement a annoncé le retrait de l’Argentine de l’Organisation mondiale de la santé.
#Argentine #Milei #OMS
Article mis en ligne le 6 février 2025
dernière modification le 5 février 2025

L’argument officiel est qu’il a un coût approximatif de 10 millions de dollars par an, en plus du rejet que Milei a avec l’agence pour la gestion de la pandémie de Covid-19.

Le gouvernement a annoncé aujourd’hui le retrait de l’Argentine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni, a fait cette annonce lors d’une conférence de presse.

La décision sera prise par le biais d’un décret qui sera signé par le président Javier Milei, comme l’ont confirmé à LA NACION des sources haut placées de la Casa Rosada. Donald Trump a pris la même décision lorsqu’il a récemment accédé à la présidence des États-Unis. La sortie de l’organisation internationale est la première prise par l’administration libertaire, qui prévoit de poursuivre dans les prochains jours son retrait d’autres espaces, selon les mêmes sources.

"Une évaluation stratégique est en cours pour chacune des sorties possibles", ont déclaré les sources consultées. L’analyse de ces prochaines étapes est entre les mains des ministres de l’Économie, Luis "Toto" Caputo, de la Déréglementation et de la Transformation de l’État, Federico Sturzenegger, et des Affaires étrangères, Gerardo Werthein, selon des proches de Milei.

Le cabinet du président a publié une déclaration dans laquelle il explique sa décision : "Aujourd’hui, les preuves indiquent que les prescriptions de l’OMS ne fonctionnent pas parce qu’elles sont le résultat d’une influence politique et ne sont pas fondées sur la science. De plus, l’OMS a confirmé son manque de flexibilité pour changer son approche et, loin d’admettre ses erreurs, choisit de continuer à assumer des compétences qui ne lui appartiennent pas et à limiter la souveraineté des pays".

Le communiqué s’en prend directement à la quarantaine covid-19 en 2020, l’accusant de promouvoir "des quarantaines éternelles non viables lorsqu’il s’agit de lutter contre la pandémie de covid-19". Il poursuit en affirmant que les quarantaines "ont provoqué l’une des plus grandes catastrophes économiques de l’histoire de l’humanité et que, selon le statut de Rome de 1998, le modèle de quarantaine pourrait être considéré comme un crime contre l’humanité". (...)

La décision du président de quitter l’OMS est conforme à l’annonce de son homologue américain, Donald Trump, qu’il rencontrera à nouveau dans les prochaines semaines, dans le cadre du nouveau sommet conservateur CPAC. Elle est également conforme à l’ancienne position de Milei, qu’il a lui-même exposée, selon son entourage, dans son livre Pandemonics, publié en septembre 2020, au plus fort de la crise pandémique du Covid-19, dans lequel il qualifiait l’isolement préventif de "crime contre l’humanité" portant atteinte à la liberté des personnes. Il s’en prend également à l’agence, en citant Ricardo Rojas, l’homme qui a refusé d’être le nouveau procureur du Trésor, mais dont le nom est en passe de devenir un candidat potentiel à la Cour suprême de justice de la nation, si l’un des deux candidats présentés par le gouvernement n’est pas retenu. (...)

Le gouvernement a également fait allusion au coût économique d’être membre de l’organisation, estimé par les sources consultées à environ 10 millions de dollars par an, auxquels il faut ajouter le salaire, les frais de voyage et les conseillers du représentant argentin auprès de l’organisation. Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a tenté de rencontrer Milei et sa sœur, mais s’est heurté à une fin de non-recevoir.

Proches du président, ils ont rappelé que lors du dernier G20, en novembre dernier, le chef de l’OMS, Tedros Adhanom, l’avait rencontré dans un couloir et lui avait demandé un entretien, ce que le président avait refusé catégoriquement. Après ce refus, Adhanom a insisté auprès de la secrétaire générale de la présidence, Karina Milei, pour qu’elle intercède en faveur de la rencontre, mais en vain. En juillet dernier, le gouvernement avait refusé de signer l’accord sur la pandémie. "L’Argentine n’adhérera pas à l’accord de l’OMS sur la pandémie, qui a été communiqué à Genève, où nous avons clairement indiqué que notre pays ne souscrirait à aucun accord sur la pandémie susceptible d’affecter la souveraineté nationale", a déclaré le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni. Aujourd’hui, lors de sa présentation à la Casa Rosada, M. Adorni a déclaré : "Il s’agit d’une question en cours de discussion, je confirme que la présidente a chargé Gerardo Werthein de retirer la participation de l’Argentine à l’OMS. Cette décision se fonde sur de profondes divergences dans la gestion de la santé, en particulier en ce qui concerne la pandémie, qui, avec Alberto Fernández, nous a conduits à l’encerclement et au manque d’indépendance. Nous n’accepterons pas qu’un organisme international intervienne dans notre santé. Nous ne recevons pas de financement de l’OMS pour la gestion, cette mesure ne représente donc pas une perte de fonds et n’affecte pas la qualité des services. Elle offre une plus grande souplesse d’action et une plus grande disponibilité des ressources. Elle réaffirme notre chemin vers la souveraineté en matière de santé. (...)

Qu’est-ce que l’OMS ? L’OMS est l’agence spécialisée des Nations unies pour la santé. Elle est chargée de coordonner la réponse du monde aux menaces sanitaires mondiales, notamment les épidémies de variole du singe, d’Ebola et de poliomyélite. Elle fournit également une assistance technique aux pays les plus pauvres, aide à distribuer les vaccins, les fournitures et les traitements rares, et établit des lignes directrices pour des centaines de problèmes de santé, notamment la santé mentale et le cancer.