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le Café Pédagogique
Lancement du Printemps des services publics : « Les services publics, ça vaut le coût »
#servicespublics
Article mis en ligne le 7 avril 2025
dernière modification le 6 avril 2025

Un appel du Collectif Nos Services publics a été lancé jeudi 3 avril 2025 pour ne pas opposer enjeux de sécurité et reconstruction des services publics. Syndicats, ONG, associations ont lancé ce même jour « Le printemps des services publics » : « les services publics, ça vaut le coût ».

Mobilisation du 3 avril 2025 dans l’Éducation nationale

Pour Sophie Vénétitay, Secrétaire Générale du SNES-FSU, « c’est une étape dans la construction d’une mobilisation plus large pour nos métiers, nos salaires, les services publics, notamment le service public d’éducation. Cette journée a pris diverses formes, on reprend un intense travail d’information des collègues, après la période de flottement de début janvier sur le budget et la sidération liée au contexte international. On informe sur la situation mais on montre aussi qu’il existe des alternatives, qu’il est possible de bien payer les personnels de l’éducation, d’améliorer nos conditions de travail. Monter les alternatives, porter un discours offensif et d’espoir, ce sont les premiers pas d’une large mobilisation à venir ! »

Lancement du Printemps des Services publics : une riposte collective face à l’offensive contre les services publics

Le collectif « Nos services publics », avec des représentants de Médecins du monde, de la FSU, du syndicat de la magistrature, d’Action Justice Climat Paris et du Syndeac a lancé le 3 avril 2025 la campagne « Le Printemps des services publics » dans un contexte de grande offensive contre les services publics et de montée des gouvernements autoritaires. (...)

Face à l’offensive et la casse organisées contre les services publics, les syndicats, associations, ONG ripostent et organisent le printemps des services publics. Lors de la conférence de presse, ils ont dénoncé le manque de moyens, la dégradation des conditions de travail des personnels. Ils ont notamment déploré l’exercice chiffré de l’exercice des métiers et la logique néo libérale qui casse les services publics. A titre d’exemple, Sophie Vénétitay a évoqué les indicateurs publiés la veille des ival et ivac, comme dans cet article dans lequel le Café pédagogique dénonçait l’esprit et l’emballement médiatique qui nourrit la culture de la concurrence et du marché scolaire.

L’école publique et l’esprit des services publics (...)