
Un consensus de plus en plus large se dégage sur le fait que recevoir plusieurs doses de vaccin COVID peut réduire considérablement le risque de symptômes persistants. Une étude du JAMA a notamment constaté que la prévalence du COVID Long chez les travailleur·euses de la santé est passée de 41,8 % chez les participant·es non vacciné·es à 30 % chez celleux ayant reçu une seule dose, 17,4 % avec deux doses et 16 % avec trois doses.
(...) en raison de l’échappement immunitaire des variants émergents et de la baisse importante de la protection vaccinale au bout de six mois, un rappel doit être fait régulièrement pour une protection optimale. Par ailleurs, bien que réduit par la vaccination le risque de COVID Long reste élevé. Défendre une prévention combinée (Vaccination + FPP2 gratuits + Assainissement de l’air intérieur) demeure un impératif ·
Au moins 200 millions de personnes dans le monde ont été affectées par un COVID Long : une série de symptômes qui peuvent persister pendant des mois, voire des années, après une infection par le SARS-CoV-2, le virus qui provoque le COVID. Mais les recherches montrent que ce nombre serait probablement beaucoup plus élevé sans les vaccins. (...)
Une méta-analyse de 24 études publiée en octobre, par exemple, montre que les personnes ayant reçu trois doses de vaccin COVID avaient 68,7 % de risques en moins de développer un COVID Long par rapport à celles qui n’avaient pas été vaccinées. (...)
Il s’agit également d’une avancée bienvenue par rapport aux études précédentes, qui montraient que les vaccins offraient qu’une protection plus modeste face au COVID Long. (...)
Il s’agit également d’une avancée bienvenue par rapport aux études précédentes, qui montraient que les vaccins offraient qu’une protection plus modeste face au COVID Long. (...)
Ces études ont été menées dans plusieurs pays dont les systèmes de santé, la démographie, le taux de vaccination contre le COVID et la prévalence du COVID diffèrent. Marra note donc que l’efficacité des vaccins COVID contre le COVID Long varie et ne peut être généralisée à d’autres contextes. Néanmoins, la cohérence des résultats des études est éloquente : quel que soit le contexte, de nombreuses études s’accordent à dire que les rappels offrent une protection efficace contre le COVID Long. La récente méta-analyse de Marra, par exemple, a montré que la prévalence du COVID Long dans les premières années de la pandémie était constamment supérieure à 20 %. Aujourd’hui, les taux de COVID Long ont chuté, probablement grâce à une immunité accrue, à l’évolution des variants et à l’amélioration des traitements. Cependant, il existe toujours un fossé important entre les personnes non vaccinées et les personnes vaccinées. (...)
La question reste de savoir pourquoi. (...)
Malheureusement, les mécanismes précis en jeu sont difficiles à démêler, car la cause du COVID Long elle-même est encore imprécise. (...)
Bien qu’il faille du temps pour déterminer la raison exacte de l’effet protecteur des vaccins contre le COVID Long, de nombreu·ses spécialistes médicale·aux espèrent que les nouvelles études contribueront à lutter contre la diffusion de fausses informations et de désinformations sur la vaccination contre le COVID, qui a nourri la suspicion à leur égard. Mais les spécialistes notent également que si les vaccins réduisent le risque de COVID Long, ils ne l’éradiquent pas, et la protection peut s’estomper avec le temps. "Des vagues d’infections peuvent encore se produire, et la dynamique du virus, y compris l’émergence de nouveaux variants, ajoute de la complexité à la situation", explique Marra. (...)