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France TV Info
La Hongrie annonce son retrait de la Cour pénale internationale
#Hongrie #Orban #extremedroite #democratie #Netanyahou #CPI
Article mis en ligne le 4 avril 2025
dernière modification le 3 avril 2025

Budapest a fait cette déclaration au premier jour d’une visite du Premier ministre israélien, visé par un mandat d’arrêt de la CPI. (...) alors que celui-ci est visé par un mandat d’arrêt de cette juridiction depuis novembre. "Le gouvernement va entamer la procédure de retrait, en accord avec le cadre international légal", a précisé sur Facebook le directeur de cabinet du Premier ministre nationaliste Viktor Orban.

Le Premier ministre israélien a salué la "position courageuse" de la Hongrie, qui tient "tête à cette organisation corrompue". Budapest a dénoncé à plusieurs reprises une institution jugée "politiquement biaisée" et a décidé de franchir le pas dans le sillage de Donald Trump, qui a imposé en février des sanctions à la Cour pour ce qu’il a qualifié d’"actions illégitimes et sans fondement visant l’Amérique et notre proche allié Israël". Le retrait d’un Etat ne prend effet qu’un an après le dépôt officiel du dossier auprès du secrétariat général de l’ONU. A ce jour, seuls deux Etats ont claqué la porte : le Burundi et les Philippines.

Le statut de Rome signé en 1999 par la Hongrie

La CPI a par ailleurs rappelé "l’obligation légale" de Budapest et sa "responsabilité envers les autres Etats parties" pour exécuter les décisions. "La cour rappelle que la Hongrie reste tenue de coopérer avec la CPI", a réagi son porte-parole, Fadi El Abdallah. La Hongrie a bien signé en 1999 le statut de Rome, traité fondateur de la CPI, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n’a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité, et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la Cour internationale. (...)