
Comme un air de déjà vu : les contaminations au Covid-19 ont accéléré ces derniers jours en France après une reprise entamée début septembre, mais avec des conséquences encore incertaines à l’hôpital, selon Santé publique France dans un point publié jeudi soir sur la période du 12 au 18 septembre.
Un bilan qui intervient alors qu’une nouvelle étape dans la vaccination anti-Covid en France est atteinte : la Haute autorité de Santé a donné mardi son feu vert à trois vaccins de dernière génération, adaptés à Omicron, pour une nouvelle campagne de rappel à l’automne, couplée à celle contre la grippe.
Ces nouveaux vaccins de dernière génération adaptés aux variants d’Omicron ont été élaborés par Pfizer/BioNTech et Moderna : des millions de doses ont déjà été livrées à travers la France, notamment aux hôpitaux référents qui livrent ensuite en ville et les centres de vaccination. Ainsi, cinq millions de doses adaptées au sous-variant BA1 d’Omicron ont déjà été livrées. Contre le virus qui circule le plus, le BA5, ce sont également cinq millions de doses qui doivent être disponibles d’ici à la fin du mois de septembre 2022, pour atteindre plus de 12 millions en octobre et novembre.
"C’est une adaptation du vaccin original" (...)
couplée à une vaccination contre la grippe, cette injection viserait à protéger les personnes les plus à risque de développer des formes graves du Covid-19, leurs proches et quelques professions du secteur médico-social, particulièrement exposées au virus. (...)
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La potentielle huitième vague de Covid-19 pourrait être combattue par les vaccins bivalents, qui ciblent à la fois la souche historique du virus et le variant Omicron. Mais les scientifiques se veulent encore prudents.
La Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert, ce mardi 20 septembre, à trois vaccins anti-Covid adaptés à Omicron pour une nouvelle campagne de vaccination prévue à l’automne. Appelés "bivalents", ces vaccins par ARN messager, produits par les laboratoires Pfizer et Moderna, ciblent à la fois la souche historique du virus et le variant Omicron. Il en existe deux versions : l’une lutte contre le virus original et contre le sous-variant d’Omicron BA.1 ; l’autre contre le virus original et les sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5.
Par Victor Garcia et Valentin Ehkirch
Publié le 20/09/2022 à 17:20, mis à jour à 18:56
Article publié dans l’édition du 22 septembre
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La Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert, ce mardi 20 septembre, à trois vaccins anti-Covid adaptés à Omicron pour une nouvelle campagne de vaccination prévue à l’automne. Appelés "bivalents", ces vaccins par ARN messager, produits par les laboratoires Pfizer et Moderna, ciblent à la fois la souche historique du virus et le variant Omicron. Il en existe deux versions : l’une lutte contre le virus original et contre le sous-variant d’Omicron BA.1 ; l’autre contre le virus original et les sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5.
Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA, l’agence américaine du médicament) a autorisé les vaccins bivalents BA.4/BA.5 de Pfizer ainsi que celui de Moderna. En Europe, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a autorisé les vaccins bivalents BA.1 de Pfizer et de Moderna et a récemment autorisé le BA.4/BA.5 de Pfizer, mais pas encore le BA.4/BA.5 de Moderna. En France, l’avis de la Haute autorité de santé épouse la recommandation de l’EMA puisqu’elle autorise trois des quatre vaccins bivalents, les deux élaborés par Pfizer et le BA.1 de Moderna.
La crainte d’une huitième vague
Cet avis était particulièrement attendu, alors que la crainte d’une huitième vague se renforce.
Avec plus de 27 000 nouveaux cas par jour entre le 9 et le 16 septembre, les contaminations sont en hausse de 57% par rapport à la semaine précédente. Signe d’une réelle augmentation du virus sur le territoire, le taux de positivité grimpe aussi, passant de 16 à 19 (+18%) entre le 9 et le 16 septembre. "Ce n’est pas une remontée accidentelle, mais une réelle tendance s’étalant sur plusieurs jours et qui marque potentiellement le début d’une huitième vague" (...)