
C’est une sombre prédiction qu’a faite le professeur William Rees, de l’Université de Colombie-Britannique. Si son nom n’est pas très connu en France, un concept qu’il a développé l’est bien davantage : l’empreinte écologique.
Selon lui, l’humanité serait au bord d’un effondrement civilisationnel inévitable. Dans un article scientifique publié dans le journal World, le professeur Rees affirme ainsi qu’une « grosse “correction” de population » aura lieu avant la fin du siècle, rapporte Newsweek.
10,4 milliards d’êtres humains en 2080
En novembre 2022, la population mondiale a passé le cap des huit milliards d’après les Nations unies, un chiffre qui a plus que doublé depuis les années 1960. S’il est un signe des progrès de la médecine, il pose cependant d’autres questions concernant le développement durable et les progrès socio-économiques.
Ce chiffre n’est pas près de diminuer, si l’on en croit les prédictions des Nations unies pour 2080. Selon l’organisation, la population mondiale va continuer de s’accroître de façon significative et atteindra les 10,4 milliards de personnes sur Terre cette année-là.
Cette situation aura des conséquences sur notre consommation. (...)
Le changement climatique n’est qu’un symptôme
Pour William Rees, notre surconsommation excède ce que la planète peut nous donner. « L’humanité a déjà dépassé la capacité maximale à long terme que la Terre peut supporter », alerte le spécialiste, qui ajoute que le changement climatique n’est que l’un des symptômes de cette situation.
Est-il trop tard ? Pour le professeur, nous sommes cognitivement inadaptés pour affronter la complexité des conséquences à long terme induites par notre société de consommation et, sans action de notre part, il sera inévitable d’épuiser entièrement les ressources de la Terre.
« Si elles ne sont pas prises en compte, ces tendances pourraient précipiter à la fois une contraction économique mondiale et une “correction” significative de la population humaine –autrement dit, un effondrement civilisationnel– avant la fin du siècle », avertit-il. (...)
Dans le meilleur des mondes, l’entièreté de cette transition pourrait être gérée de sorte à éviter que des millions (milliards ?) de personnes souffrent inutilement, mais ça n’arrivera pas –et ça ne pourra pas arriver– dans un monde qui ne veut pas voir ce qu’il affronte
Lire aussi :
– (National Geographic)
Surpopulation ou extinction : en 2030, nous serons 8,5 milliards sur Terre
« Ce ne sont probablement pas tant les chiffres qui sont terrifiants, mais ce qu’ils impliquent pour de très larges parts de la population mondiale en termes de souffrances futures. » (...)
D’ici 2050, d’après les scientifiques, nous serons environ 9,7 milliards à cohabiter sur cette planète. Il devient par conséquent urgent d’adapter nos modes de consommation et de répartir nos ressources de manière plus équitable pour espérer construire un avenir durable.
Les chiffres de l’augmentation de la population en eux-mêmes ne sont pas alarmants, nous serions d’ailleurs « en voie de stabilisation » selon Gonéri Le Cozannet, chercheur au Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM). Le plus inquiétant serait plutôt ce que ces chiffres « impliquent pour de très larges parts de la population mondiale en termes de souffrances futures qui auraient pu être évitées » regrette Jacob Durieux, archéologue au Laboratoire autonome d’anthropologie et d’archéologie de Paris. (...)
D’ici 2050, d’après les scientifiques, nous serons environ 9,7 milliards à cohabiter sur cette planète. Il devient par conséquent urgent d’adapter nos modes de consommation et de répartir nos ressources de manière plus équitable pour espérer construire un avenir durable.
Les chiffres de l’augmentation de la population en eux-mêmes ne sont pas alarmants, nous serions d’ailleurs « en voie de stabilisation » selon Gonéri Le Cozannet, chercheur au Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM). Le plus inquiétant serait plutôt ce que ces chiffres « impliquent pour de très larges parts de la population mondiale en termes de souffrances futures qui auraient pu être évitées » regrette Jacob Durieux, archéologue au Laboratoire autonome d’anthropologie et d’archéologie de Paris. (...)
Selon les rapports du GIEC et des experts de l’IPBES, la vraie question est celle des modes de vie occidentaux. Gonéri Le Cozannet rappelle ainsi que 10 % des populations les plus riches de la planète sont responsables d’entre 36 % et 45 % des émissions globales de gaz à effet de serre. « Même s’il l’on divise par dix la population sur Terre, si l’on maintient le mode de consommation des habitants les plus riches, on ne résout pas le problème », car l’empreinte carbone des plus riches est 175 fois plus importante que les 10 % des ménages les plus pauvres.
Selon Élise Naccarato d’Oxfam France, ces dernières années, la demande mondiale en ressources par habitant a explosé, qu’elle soit énergétique ou alimentaire. « Plus de population ne rime pas avec plus de pénuries si les ressources sont réparties correctement. Aujourd’hui, on produit assez pour nourrir une fois et demie la population mondiale, mais il y a quand même une personne sur dix qui souffre de malnutrition. Comme quoi, il s’agit réellement d’un problème d’accès à ces ressources. […] Ce n’est pas une fatalité, cela dépend de notre système socio-économique. » (...)
UN NÉCESSAIRE CHANGEMENT GLOBAL
« La durabilité du système est en relation directe avec sa capacité à résoudre ses problèmes, avec la volonté des acteurs d’améliorer la situation collectivement » assure l’archéologue.
Afin de pouvoir évoluer dans un monde à plus de 9 milliards d’habitants, des virages d’adaptation doivent être empruntés, car comme l’affirme Gonéri Le Cozannet, il ne s’agit pas d’un problème de nombre d’habitants, mais de modes de vie. En s’appuyant sur les analyses du GIEC, l’expert décrit les modes de vie permettant de s’adapter au mieux aux changements environnementaux et à la hausse démographique. (...)
Les constats des derniers rapports scientifiques sont alarmants : de plus en plus d’épisodes de sécheresse, des régions côtières menacées et surtout une accumulation des catastrophes naturelles laissant les populations les plus vulnérables dans des situations de détresse. (...)
Les scientifiques sont unanimes, il faut repenser le modèle socio-économique et adapter nos habitudes de consommation « pour que ce modèle soit plus durable, notamment grâce à des techniques d’agroécologie » explique Élise Naccarato. (...)
« Les ressources, on les a. Le problème, c’est l’inégalité de l’accès aux ressources, les pays riches consomment plus de ressources, émettent plus de CO2. Côté alimentation, on gaspille environ un tiers des ressources alimentaires mondiales d’un bout à l’autre de la chaîne, que ce soit dans la production ou la distribution. […] Depuis les années 1960, on a multiplié par quatre notre consommation de viande, or, c’est l’aliment qui est le plus néfaste pour l’environnement, qui émet le plus de gaz à effet de serre et qui est le plus inégalitaire. Des changements de comportements permettraient de nourrir tout le monde. »
Selon Goneri Le Conazet, il faut maintenant agir sur le retard que l’on prend sur l’adaptation de nos modes de vie. Il faut prendre en main la question de la transition énergétique et celle de la conservation de la biodiversité.
– (Museum)
Combien d’humains demain ? Les nouvelles projections de l’ONU
En 2030, la planète comptera probablement 8,5 milliards d’habitants, et près de 10 milliards en 2050, contre 7,9 milliards aujourd’hui.
Ces chiffres sont tirés des projections de population mondiale que les Nations unies viennent de publier. Ils correspondent au scénario moyen dans lequel la fécondité – qui est de 2,3 enfants en moyenne par femme aujourd’hui dans le monde et diminue d’année en année –, continue de baisser pour atteindre 2,1 enfants en 2050 puis 1,8 en 2100.
À supposer que la fécondité diminue moins vite, et se situe à terme 0,5 enfant au-dessus, la population atteindrait 10,5 milliards en 2050 (scénario haut). Dans le cas où elle diminue plus vite, pour arriver 0,5 enfant en dessous, la population n’atteindrait que 8,9 milliards (scénario bas).
La prolongation des projections conduit à 10,4 milliards d’habitants en 2100 dans le scénario moyen et respectivement 15 et 7 milliards dans les scénarios haut et bas, comme l’illustre la figure ci-dessus.
Révisions à la hausse pour l’Inde, à la baisse pour la Chine et l’Afrique
Ces nouvelles projections remplacent celles publiées il y a deux ans. Selon les pays ou les régions, les calculs ont été révisés à la hausse ou à la baisse.
Dans le scénario moyen, le chiffre annoncé pour l’Inde en 2100 est ainsi supérieur de 83 millions (6 % de plus) à celui annoncé par les projections de 2019. En revanche, pour la Chine, il est en baisse de 294 millions (28 % de moins). Même chose pour l’Afrique dans son ensemble, qui voit sa population annoncée en 2100 réduite de 363 millions (8 % de moins). (...)
La mortalité a plus baissé que prévu (...)
Remplacement des générations ?
Il y a près de 40 ans, les Nations unies retenaient comme hypothèse moyenne une fécondité de près de 2,1 enfants par femme à terme dans tous les pays du monde. (...)
En réalité, l’évolution de la fécondité a été différente et les hypothèses ont dû être revues pour tenir compte de plusieurs surprises.
Les surprises de l’évolution de la fécondité
Première surprise, la fécondité s’est maintenue nettement en dessous de 2,1 enfants dans beaucoup de pays industrialisés. Et de nombreux pays du Sud ont rejoint les pays du nord dans la basse fécondité. (...)
Deuxième surprise, il y a 30 à 40 ans, les enquêtes révèlent que la fécondité a commencé à baisser très rapidement, plus vite qu’anticipé, dans beaucoup de pays d’Asie et d’Amérique latine. (...)
La troisième surprise, plus récente, est venue de l’Afrique intertropicale : on s’attendait à ce que sa fécondité baisse plus tardivement qu’en Asie et en Amérique latine, du fait de son retard en matière de développement socio-économique. Mais on imaginait un simple décalage dans le temps, avec une fécondité diminuant à un rythme similaire à celui supposé pour les autres régions du Sud une fois la baisse engagée.
C’est bien ce qui s’est passé en Afrique du Nord et en Afrique australe, mais pas en Afrique intertropicale. Dans cette région, la baisse de la fécondité, bien qu’entamée aujourd’hui, s’y effectue plus lentement que prévu. D’où un relèvement des projections pour l’Afrique qui pourrait rassembler plus d’un habitant de la planète sur trois en 2100. (...)
– (Radio-France)
Population mondiale, les scénarios pour demain : podcast (28’)

Entre vieillissement, baisse de la natalité et bouleversements économiques, à quoi doivent s’attendre les générations à venir ?
Avec
- Jacques Véron Démographe et directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques (Ined)
- Bruno Schoumaker Professeur de démographie à l’UC Louvain
(...)
– (La Décroissance)
Faut-il prévoir un effondrement de la population mondiale à partir de 2030 ?
Telle était déjà la prévision du rapport Meadows, « Halte à la croissance » ou rapport du club de Rome de 1972. « La population mondiale comptait environ 7,3 milliards d’habitants en 2015. Elle a été multipliée par sept au cours des deux derniers siècles »[2] [3]
. Les prévisions classiques des démographes de l’INED considèrent que la population mondiale « devrait continuer à croître jusqu’à atteindre peut-être 11 milliards à la fin du XXIe siècle »[4]. Cependant, l’INED et l’ONU ne prennent pas suffisamment en compte de paramètres, tels la baisse des ressources non renouvelables ou le réchauffement climatique.
A l’inverse du modèle de Meadows qui montre que la démographie n’atteindra jamais 11 milliards, mais seulement 7,8 milliards[5], car sa croissance cessera en 2030. À partir de cette année-là, la démographie mondiale diminuera fortement pour s’écrouler en 2100 à seulement 4,43 milliards d’habitants[6], c’est-à-dire au niveau de l’année 1980[7]. Il y aurait donc une hécatombe de la population mondiale, avec 3,3 milliards d’humains qui mourraient prioritairement par manque de nourriture entre 2030 et 2100, soit près de 43% de la population !
A partir du modèle World3 business as usual (figure 1) du rapport Meadows, Turner estime que « la population mondiale se situera à environ 7,8 milliards en 2030 et qu’à partir de cette date, « elle s’écroulera d’environ un demi-milliard par décennie[8] jusqu’en 2100. Mais cela peut continuer ensuite… (...)
Dans la quête de la prévision la plus précise, le statisticien Paul Chefurka aboutit à des conclusions plus radicales encore. Il s’appuie notamment les relations entre la croissance de la production d’énergie nécessaire à la croissance de la production de biens et services, dont la nourriture. (...)
Il est donc approximativement au même niveau de prévision de la croissance démographie maximum que Meadows (1972) et Turner (2014), qui prévoit un maximum à 7,8 milliards. Mais il est beaucoup plus pessimiste sur la vitesse de la chute démographique, puisqu’il estime qu’en l’espace de 75 ans, il y aurait 5,7 milliards de personnes qui mourront par la famine, soit plus de 75% de la population mondiale ! Pourtant, Paul, Chefurka ne prend pas en compte, les décès liés aux guerres que cela engendrera pour accéder aux restes des ressources et espaces agricoles.
Il prend ensuite en compte, « la capacité de charge d’un environnement, c’est-à-dire le nombre d’individus maximal, que cet environnement peut supporter de façon durable, à un niveau déterminé d’activité ». Lorsqu’il ajoute au premier modèle d’évolution de la population, le facteur de la « capacité de charge décroissante », cette fois il ne reste plus qu’un 1 milliard d’individus survivants encore en 2100… Clive Hamilton, dans son ouvrage « Requiem pour l’espèce humaine » formule des estimations semblables du fait des problèmes écologiques, dont le changement climatique. (...)
les statistiques prévisionnelles du rapport Meadows qui sont les plus « optimistes » des trois prévisions ne se sont quasiment pas trompées depuis leur création en 1972…
Mais, il y plusieurs obstacles majeurs pour parvenir à mettre en œuvre toutes ces solutions : le paradigme idéologique de la croissance économique sans fin, le besoin psychologique névrotique de pouvoir et de possession, la difficulté à se coordonner démocratiquement (ou non !) à l’échelle mondiale, puisque la majorité des Etats tend à se montrer égoïste et nationaliste.
De plus, la chute de la biodiversité peut atteindre un stade irréversible et compromettre l’équilibre de l’écosystème terre. Mais le pire pour l’instant est surtout le problème du climat, avec la hausse des températures liée à l’effet de serre, qui est généré par l’émission de CO2 et de méthane. (...)
Pour que le scénario de stabilisation puisse advenir un jour, une des conditions principales suppose donc que le climat ne s’emballe pas de manière irréversible. Par conséquent, plus l’humanité perd de temps, plus le danger s’accroît. Le scénario de la stabilisation nécessite donc une gestion collective, démocratique, pacifique et rationnelle ou à l’inverse une dictature absolue ! Ce qui n’est pas souhaitable pour ceux qui défendent la liberté. Cependant, la solution démocratique suppose en plus, une véritable révolution écologique et socio-économique à laquelle les plus puissants ne sont pas véritablement disposés.
Il est donc probable que les scénarios les plus pessimistes se produisent. Par contre, après la catastrophe écologique et humanitaire, tout l’effort des mouvements alternatifs réalisés en amont, pourra peut-être se révéler fructueux et permettre un virage plus une issue plus probable vers le scénario vertueux, de la décroissance solidaire, opposé aux 4 scénarios d’une récession brutale et inégalitaire et destructrice. (...)
quelle que soit l’issue, l’attitude la plus adaptée consiste jusqu’au dernier moment à tenter de trouver une solution, afin de sortir le mieux possible de l’impasse…
– (Pablo Servigne)

(...) Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet – fort inconfortable – qu’ils nomment la « collapsologie ». En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de « crises » que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre… (...)
Sur les neuf frontières vitales au fonctionnement du « système Terre », au moins quatre ont déjà été transgressées par nos sociétés industrielles. Entretien avec Pablo Servigne et Raphaël Stevens. (...)
Nous avons distingué les frontières et les limites. Les limites sont physiques et ne peuvent pas être dépassées. Les frontières peuvent être franchies, à nos risques et périls. La métaphore de la voiture, que nous utilisons dans le livre, permet de bien les appréhender. Notre voiture, c’est la civilisation thermo-industrielle actuelle. Elle accélère de manière exponentielle, à l’infini, c’est la croissance. Or, elle est limitée par la taille de son réservoir d’essence : le pic pétrolier, celui des métaux et des ressources en général, le « pic de tout » (Peak Everything) pour reprendre l’expression du journaliste états-unien Richard Heinberg. A un moment, il n’y a plus suffisamment d’énergies pour continuer. Et ce moment, c’est aujourd’hui. On roule sur la réserve. On ne peut pas aller au-delà.
(...)
– (Club de Mediapart/Jean-Paul Alonso Saintes, auteur-conférencier)
LA FIN DE L’HUMANITÉ COMMENCE EN 2030 !
Le réchauffement climatique va faire s’effondrer la population vers 2030, selon la réactualisation du Rapport Meadows, qui confirme les prévisions que ses auteurs de 1972 pour les Club de Rome. Je présente d’autres scénarios éloquents. Mon "Guide de la révolution non-violente (2008)" proposait une Charte du consommateur responsable plus que jamais d’actualités. (...)
Une longue chaîne de solidarité humaine entre le Nord et le Sud devra empêcher les murs de continuer à se dresser aux frontières des États pour empêcher les populations en perdition d’immigrer. Ces murs étaient au nombre de 66 en 2016, et les États vont vouloir les multiplier pour arrêter les migrations climatiques et économiques qui vont s’amplifier. Sinon l’humanité sera coupée en deux géographiquement et les populations du Sud dont l’empreinte carbone ou écologique est très faibles vont payer nos excès. Selon une extrapolation de la courbe démographique précédente, c’est environ 3 à 4 milliards d’êtres humains qui sont menacés de disparaître entre 2030 et 2100. (...)
– (Alternatiba)
Tour Alternatiba 2024
À l’été 2024, on se retrouve sur la route du Tour Alternatiba pour transformer les territoires !
Durant plusieurs mois, des citoyen·nes engagé·es pour une transition sociale et écologique parcourront la France sur des vélos multiplaces pour impulser et faire changer d’échelle les alternatives concrètes, le tout dans un esprit de convivialité et de solidarité, afin de sensibiliser, former et passer à l’action !
Nous nous mobiliserons avec les habitantes et habitants afin de faire changer d’échelle les alternatives, impulser une transformation concrète, désirable et soutenable du territoire et former de nouvelles personnes à relever le défi climatique.
À chacune des étapes réparties sur des milliers de kilomètres, le Tour Alternatiba viendra renforcer les dynamiques locales avec des formations, des actions, des événements…
En lien avec les habitant·es, nous allons étendre par nous-mêmes les réseaux de pistes cyclables, contribuer à des chantiers participatifs d’agriculteur·ices bio et durables, débétonner des centres villes pour lutter contre les îlots de chaleur, nettoyer l’espace public de toutes publicités…
(...)