
La montée de l’extrème-droite fait peur, depuis des dizaines d’années. Aujourd’hui, le résultat des élections nous l’indique clairement : nous sommes passés de la crainte à la réalité. Que faire ? Comment interpréter ces résultats alarmants qui se démultiplient partout en Europe et ailleurs, comme une trainée de poudre impossible à réfréner ? Nous sommes nombreux à ne pas être d’accord avec cette perspectives et de nombreuses actions sont à prévoir dans les jours qui suivent.
Les premières réactions sont là ! Voici ici le communiqué de presse de la Coordination Antifasciste de Belgique. En voici quelques extraits :
« Jamais autant d’élu.es d’extrême droite n’ont été présents au sein de l’hémicycle en Belgique : nous sommes face à un nouveau dimanche noir, plus sombre encore. » « En France, au Pays-Bas, en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Italie, les partis d’extrême droite sont également les grands vainqueurs des élections européennes : un quart des membres du Parlement européen est désormais issu de l’extrême droite. »
« Cette montée de l’extrême droite dans les parlements et aux gouvernements ne vient pas de nulle part. Le dimanche noir d’hier est le résultat de décennies de politiques austéritaires et de la banalisation du racisme au plus haut niveau de l’État. La multiplication des mesures antisociales, répressives, racistes et sexistes nous fait glisser vers un régime où l’inégalité devient la règle et où la solidarité est bannie. »
« Nous appelons donc à descendre dans la rue et à le refaire tant que ce sera nécessaire. Face à l’ampleur de la vague réactionnaire actuelle, une politique sociale et antifasciste doit redevenir un mot d’ordre général. Ce qui était une évidence au sortir des régimes fascistes en Europe doit revenir sur toutes les lèvres : “Plus jamais ça”. »Voici nos prochaines dates de mobilisation : (...)