
Les forces armées israéliennes ont mené, dimanche 2 février, une vaste opération militaire dans le nord du territoire palestinien, marquée par la destruction de nombreux bâtiments à Jénine. L’offensive "Mur de Fer" a démarré le 21 janvier. L’armée a affirmé avoir tué plus de 50 "terroristes" dans ce territoire depuis le 14 janvier.
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– (France TV Info)
Pourquoi l’armée israélienne poursuit son opération de "lutte contre le terrorisme" en Cisjordanie occupée
L’opération "Mur de fer" se déroule sous les radars, alors que les regards sont tournés surtout en direction de Gaza. Appuyés par des bulldozers, des drones et des véhicules blindés, les forces israéliennes ont lancé cette opération le 21 janvier à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Ces manœuvres ont débuté deux jours après le début d’une trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Cette opération a été qualifiée de "très politique" par les détracteurs du premier ministre Netanyahou, qui viserait à satisfaire les demandes de l’extrême droite de son gouvernement.
L’armée israélienne annonce avoir étendu ses raids sur la Cisjordanie, notamment dans les secteurs de Jenine et de Qabatiya, dans le nord du territoire palestinien (...)
Des troupes opèrent également dans le village de Tamoun, au sud de Jénine, où des caches d’armes auraient été mises au jour. (...)
Craintes autour des détenus libérés (...)
Les prisonniers libérés depuis le 19 janvier sont munis d’un bracelet fourni par l’administration pénitentiaire israélienne, sur lequel est inscrit ce verset des psaumes en hébreu et en arabe : "Le peuple éternel n’oublie pas, je poursuivrai mes ennemis et les rattraperai". Une pratique dont l’efficacité reste à prouver et qui a été critiquée par la Croix-Rouge internationale. D’ailleurs, le premier geste des prisonniers palestiniens, dès leur libération, est systématiquement d’arracher ce bracelet.