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Jusqu’à cinq ans de prison pour de la soupe et des vêtements
#migrants #immigration #Pologne #solidarite
Article mis en ligne le 7 février 2025
dernière modification le 6 février 2025

Ils ont aidé des réfugiés qui erraient depuis des jours dans la forêt sans nourriture ni eau. Pour cela, cinq Polonais et Polonaises sont désormais accusés et risquent de lourdes peines.

A tort, selon l’ordre des avocats lui-même.

Par Martin Adam, ARD Varsovie
On les appelle les "cinq de Hajnówka". Hajnówka est une ville de 18.000 habitants dans l’est de la Pologne, à quelques kilomètres de la frontière avec la Biélorussie - et le siège du tribunal régional devant lequel les "cinq" doivent répondre depuis la semaine dernière pour avoir aidé des personnes ayant fui dans la forêt. "En violation de la loi, elle a facilité le séjour des personnes mentionnées sur le territoire de la République de Pologne", lit la procureure dans l’acte d’accusation contre une aide. "En violation de la réglementation, en apportant de la nourriture aux personnes, ainsi que des vêtements pendant leur séjour dans la forêt". C’est un procès qui ne devrait pas exister, estiment les accusés, de nombreux soutiens qui ont fait le déplacement, y compris des personnalités, et même l’ordre des avocats polonais.

europamagazin Frontière polono-biélorusse Comment les réfugiés sont instrumentalisés Situation : 13.07.2024 16:12
Le nombre de réfugiés qui traversent la Biélorussie pour se rendre à la frontière polonaise est nettement plus élevé qu’auparavant. Des soldats polonais ont déjà été attaqués à cette occasion. Cela fait partie de la guerre hybride, dit la Pologne, qui renforce sa protection des frontières.

Aider allait de soi"
En mars 2022, les cinq secouristes avaient aidé une famille d’Irak et un homme d’Égypte près de la frontière. Les personnes avaient traversé la frontière illégalement et étaient à ce moment-là déjà restées plusieurs jours dans la forêt sans nourriture ni eau. Les aider dans cette situation, dit Ewa Moroz-Keczyńska, l’une des accusées, est pour elle jusqu’à aujourd’hui une évidence : "Je suis moi-même mère. Je ne sais pas qui n’aurait pas de compassion s’il voyait une mère avec un enfant malade", dit-elle. "Nous savons par expérience qu’il y a des valeurs qu’il ne faut jamais violer et que le moment où la compassion s’arrête est le début de la fin.