
Le week-end dernier, le président argentin Javier Milei faisait partie des quatre chefs d’État et de gouvernement sud-américains à participer au sommet sur la paix en Ukraine. Organisé au Bürgenstock, en Suisse, celui-ci a débouché sur un court communiqué soulignant la « vision commune » des signataires sur le nucléaire, la sécurité alimentaire ainsi que les prisonniers de guerre1.
Quelques heures auparavant, Milei figurait aux côtés des chefs d’État et de gouvernement des pays du G7 ainsi que d’autres dirigeants à l’occasion du sommet organisé sous présidence italienne.
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Le président argentin est attendu à Madrid pour recevoir le Prix de l’Institut Juan de Mariana « pour la défense exemplaire des idées de liberté » ainsi que la médaille Internationale de la Communauté de Madrid, qui lui sera décernée par la présidente de la communauté de Madrid Isabel Díaz Ayuso (PP). (...)
La venue de Milei n’ayant pas été déclarée comme une visite officielle — il ne rencontrera ni Sánchez ni le roi, qui a refusé d’accorder une audience au président argentin — mais privée, Bergerot considère que les conditions pour lui remettre la médaille ne sont « pas remplies »3.
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À Paris, l’entrevue avec Emmanuel Macron prévue pour mercredi 19 juin n’a finalement pas eu lieu. À Berlin, où Milei se rendra ce dimanche, il ne recevra finalement pas les honneurs militaires et aucune conférence de presse ne devrait être organisée. La réunion avec Olaf Scholz sera quant à elle « écourtée ».