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Investiture de Trump : comme en 2017, un avant-goût de ce qui nous attend dans les quatre prochaines années ?
#Trump
Article mis en ligne le 20 janvier 2025

Mensonges, décisions polémiques, valse des courtisans… La première cérémonie d’investiture de Donald Trump contenait en germe de nombreux aspects de son premier mandat. Regard dans le rétro avant sa nouvelle prise de fonction, ce lundi.

Groenland, droits des minorités, liberté de la presse… Jusqu’où ira Donald Trump ? Pour avoir un début de réponse à cette question qui inquiète une partie de la planète alors que le républicain prend officiellement ses fonctions ce lundi 20 janvier, il faut peut-être regarder en arrière. Et plus précisément la cérémonie d’investiture de janvier 2017 qui, loin d’être uniquement protocolaire, annonçait tout (ou presque) du premier mandat du président américain.

Promotion des fake news (...)

Un rapport distordu à la vérité, que la campagne avait déjà laissé voir à de nombreuses reprises. Mais les observateurs espéraient que la prise de fonction corrigerait cette mauvaise manie. Raté. Le premier mandat de Donald Trump ne fut qu’une longue litanie de mensonges. (...)

Valse des courtisans

Qui allait donc pousser la chansonnette ? Pendant les semaines précédant la cérémonie d’investiture de janvier 2017, l’équipe de Donald Trump eut le plus grand mal à trouver des artistes prêts à se déplacer. (...)

Une incertitude et un embarras qui annonçaient la difficulté que le président eut, pendant tout son mandat, à maintenir des équipes stables (et compétentes) autour de lui. (...)

lors de la première année, 43 % de ses conseillers ont, d’une manière ou d’une autre, fini par quitter la Maison-Blanche — un turn-over sans précédent, selon la Brookings Institution. Dans cette valse incessante, la palme revient à l’incontrôlable directeur de la communication Anthony Scaramucci, resté seulement onze jours à son poste, en juillet 2017.

Décisions controversées (...)

. Si, pendant la campagne de 2016, Donald Trump avait promis de lancer la construction du mur à la frontière mexicaine dès le premier jour de son mandat, il se « contenta », ce 20 janvier 2017, de signer un seul texte. Mais pas n’importe lequel. Le fameux décret inaugurait le démantèlement de la loi sur l’assurance maladie, « l’Obamacare », obsession de campagne du candidat républicain.

Dans les semaines qui suivirent, il continua sur sa lancée : « travel ban » interdisant aux ressortissants de plusieurs pays considérés comme problématiques d’entrer sur le territoire américain, déménagement de l’ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, interdiction du financement d’ONG soutenant le droit à l’avortement… Autant de rappels que ses tirades, même improvisées ou délirantes, sont toujours à prendre au sérieux (...)

Le programme de ce lundi 20 janvier

L’imprévisible président américain nous a habitués à nous méfier des agendas pré-établis. Mais certains éléments du protocole semblent difficilement modifiables, même si le froid annoncé a poussé les organisateurs à rapatrier une partie des événements en intérieur. Visible sur toutes les chaînes info, la cérémonie devrait débuter vers 9h30 (15h30 heure française) à Washington. Main sur la Bible, le vice-président J.D. Vance devrait prêter serment à 11h30 (17h30 ici), avant Donald Trump à midi (18h). Ce dernier devrait prononcer son discours inaugural dans la foulée, depuis l’intérieur du Capitole. Suivront un déjeuner officiel et une parade militaire. Côté musique, les Village People et la chanteuse de country Carrie Underwood sont attendus. Parmi les invités, l’internationale nationale-populiste devrait être au rendez-vous, avec la présence de Georgia Meloni, Javier Milei, Viktor Orban ou… Éric Zemmour.