
Le Cyclone qui a dévasté Mayotte en tuant, probablement, des milliers de personnes, ressemble à la dernière des alarmes pour le Monde dans lequel nous vivons.
Dans sa première déclaration François Bayrou ne semble pas avoir pris conscience de l’importance du dérèglement climatique, de l’effondrement de la biodiversité, et de l’avancée terrifiante de la « sixième extinction »…
(...) Le Cyclone qui a dévasté Mayotte en tuant, probablement, des milliers de personnes, ressemble à la dernière des alarmes pour le Monde dans lequel nous vivons.
Dans sa première déclaration François Bayrou ne semble pas avoir pris conscience de l’importance du dérèglement climatique, de l’effondrement de la biodiversité, et de l’avancée terrifiante de la « sixième extinction »… (...)
Depuis 1972, et le première conférence de l’ONU sur le climat tous les dirigeants du Monde se doivent d’être conscient des 109 recommandations issues des travaux de cette réunion. Je ne vais pas ici citer la longue litanie de toutes les conférences, réunions, recommandations, promesses qui depuis n’ont pas permis la bonne réaction vis à vis du danger mortel qui pèse au dessus de la tête de tout terrien aujourd’hui.
Ce qui serait réellement inattendu c’est le déni, l’aveuglement, ou le cynisme de nos dirigeants face à la « sixième extinction » qui s’accélère.
Ce qui est inattendu c’est la réaction de nos concitoyens qui votent Front National après avoir vécu des inondations à répétition, où qui accusent les écologistes d’être responsables de la destruction de leur village sous des tonnes de boue et de pierres dégringolant de la montagne.
Ce qui est inattendu c’est l’incroyable incompréhension et erreur des populations après une catastrophe apocalyptique comme celle de Valence où l’extrême droite (co-dirigeant la région) retire les marrons de la boue.
Ce qui est inattendu c’est que le Ministre de l’Intérieur démissionnaire puisse passer un temps précieux au prés du Pape et se donner en spectacle alors qu’il n’avait qu’un seul devoir c’était d’œuvrer à l’organisation des secours.
Ce qui est inattendu c’est que cela soit cet « homme politique » là, désirant rejeter hors du territoire tous les clandestins, qui va aller gérer la situation d’un département au 100 000 clandestins… On n’imagine pas que le gouvernement démissionnaire puisse apporter un quelconque réconfort à un territoire où un discours clivant et irresponsable des autorités n’a fait, jusqu’à présent, qu’ajouté du malheur à la complexité.
Ce qui est inattendu c’est la déclaration de la Sénatrice « Renaissance » de Mayotte qui, sur place, se dit effrayer par la possibilité des « pillages » mais ne se désole pas réellement d’abord des milliers de victimes qu’elle prévoie.
Enfin ce qui est inattendu c’est l’impression de « surprise » de l’exécutif face à une situation dont la possibilité avait été décrite bien avant que cela n’arrive.
Quand on sait la différence de traitement des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy après le passage de l’ouragan José, en 2017, on peut s’attendre au pire à Mayotte. On peut s’attendre au pire puisque les « droits humains » ne sont pas appliqués dans « nos » territoires d’outre-mer comme en France Métropolitaine.
On peut s’attendre au pire puisque tout cela ressemble à une mauvaise gestion coloniale… au pire parce que sous l’empire de la colère nos concitoyens de l’ensemble de ces départements n’arrêtent pas de hurler qu’ils sont FRANÇAIS et pas traités comme tel.
À la moindre dérive violente le Président de la République aura beau jeu de dégainer l’article 16 de la Constitution.
Rappelons donc que le seul mot « inattendu » représente une violence verbale impardonnable et inattendue de la part d’un homme qui se décrit comme raisonnable et sauveur.