Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
France24/AFP
"Golfe d’Amérique" : Donald Trump maintient les restrictions d’accès visant l’Associated Press
#Trump #libertedelapresse #AssociatedPress #repression
Article mis en ligne le 19 février 2025

Donald Trump a indiqué mardi qu’il maintiendrait les restrictions d’accès, à la Maison Blanche ou à Air Force One, visant l’Associated Press, tant que l’agence de presse américaine refusera d’utiliser l’appellation "golfe d’Amérique".

"Nous allons les laisser en dehors jusqu’à ce qu’ils acceptent qu’il s’agit du golfe d’Amérique", a déclaré le président américain, répondant à la question d’un journaliste, depuis sa résidence Mar-a-Lago en Floride. "L’Associated Press refuse de suivre la loi", a-t-il insisté.

Les journalistes d’AP, pilier de la presse aux États-Unis, ont vu leurs accès au Bureau ovale de la Maison Blanche, ainsi qu’à l’avion présidentiel, bloqués par l’exécutif américain, qui lui reproche de ne pas se plier à la décision prise par Donald Trump de renommer le golfe du Mexique en "golfe d’Amérique".

Julie Pace, la rédactrice en chef de l’agence, a dénoncé une "violation flagrante du Premier amendement" de la Constitution américaine, qui garantit la liberté de la presse et la liberté d’expression.

Dans une note éditoriale, AP a expliqué que le décret changeant le nom du golfe du Mexique n’avait d’autorité qu’aux États-Unis, tandis que le Mexique et d’autres pays et organismes internationaux ne l’avaient pas reconnu. "Associated Press y fera référence par son nom d’origine tout en reconnaissant le nouveau nom choisi par Trump", poursuivait l’agence de presse.
Une nouvelle attaque contre la liberté de la presse

Mardi, Donald Trump a profité de l’occasion pour s’en prendre au travail de ses journalistes.

"Comme vous le savez, l’Associated Press s’est complètement trompée sur l’élection, sur Trump, sur le traitement de Trump, et sur d’autres choses à propos de Trump, des républicains et des conservateurs", a déclaré le milliardaire.

Lors de son premier mandat, Donald Trump désignait la presse comme l’"ennemi du peuple." Depuis son retour au pouvoir, il a de nouveau accentué ses attaques contre les grands médias américains (...)