La Défense civile de Gaza a annoncé mercredi que 18 personnes avaient été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur une école transformée en abri pour des Palestiniens déplacés par la guerre. L’armée israélienne affirme quant à elle avoir visé des "terroristes" du Hamas. Antonio Guterres a déploré la mort de six collaborateurs de l’ONU dans la frappe.
Après la mort, mardi, d’au moins 19 personnes dans une frappe israélienne sur une zone humanitaire dans le sud de la bande de Gaza, 18 personnes sont mortes dans une nouvelle frappe sur une école transformée en abri pour des Palestiniens déplacés par la guerre, a annoncé mercredi 11 septembre, la Défense civile de l’enclave palestinienne.
Le bilan s’établit à 18 morts, dont deux collaborateurs de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, qui avait dans un précédent bilan fait état de 14 morts. Au moins 18 personnes ont par ailleurs été blessées, selon cette source. (...)
"Ce qui se passe à Gaza est totalement inacceptable", a souligné Antonio Guterres, déclarant que "ces violations dramatiques du droit humanitaire international doivent cesser immédiatement". Selon l’Unrwa, "il s’agit du plus grand nombre de morts parmi nos collaborateurs en une seule fois". (...)
"Il n’y a aucun lieu sûr dans la bande de Gaza", a commenté Oum Ayman, une Palestinienne qui se trouvait alors sur le parvis de l’hôpital, "les enfants, les personnes âgées, les femmes : qu’ont-ils fait de mal pour finir en morceaux ?".
Ces derniers mois, l’armée a frappé plusieurs écoles dans la bande de Gaza, les accusant d’abriter des centres de commandement du Hamas, ce que le mouvement islamiste palestinien nie.
Des dizaines de milliers de personnes déplacées ont trouvé refuge dans des établissements scolaires depuis que la guerre à Gaza a commencé, après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël. (...)
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