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France : baisse de 42% des régularisations depuis la mise en application de la circulaire Retailleau
#France #migrants #immigration #regularisations
Article mis en ligne le 25 décembre 2025
dernière modification le 23 décembre 2025

Le nombre de régularisation de sans-papiers a baissé de 42% au cours des neuf premiers mois de l’année 2025. Cette forte chute s’explique par la mise en place de la circulaire Retailleau – du nom de l’ancien ministre de l’Intérieur – qui durcit les conditions d’accès à un titre de séjour. La baisse atteint 54% en ce qui concerne les régularisations par le travail.

Cette forte chute s’explique par la mise en place de la circulaire Retailleau – du nom de l’ancien ministre de l’Intérieur – qui durcit les conditions d’accès à un titre de séjour. La baisse atteint 54% en ce qui concerne les régularisations par le travail.

Entre janvier et septembre 2025, 11 012 titres de séjour ont été délivrés à des étrangers au titre de l’admission exceptionnelle au séjour (AES), contre 19 001 sur la même période de 2024. Soit une baisse de 42%.

Durant cette période, les préfectures ont ainsi délivré 2 653 titres de séjour AES "économiques", contre 10 961 sur l’ensemble de 2024 (-54%), et 3 923 titres "vie privée et familiale", contre 20 085 sur l’ensemble de 2024 (-58%). Les titres délivrés à d’anciens mineurs non accompagnés ont été les seuls à augmenter (+12%), passant de 3 081 à 3 454, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

"D’une manière globale, en 2024, si la part des titres en primo-délivrance délivrés en France au titre de l’AES représentait 10,9% des titres délivrés par les préfectures, elle ne représente plus que 6,5% des titres en primo-délivrance en 2025", précise place Beauvau.
"La régularisation n’est pas un droit"

En janvier, Bruno Retailleau, alors ministre de l’Intérieur, transmet aux préfets une nouvelle circulaire "de fermeté" qui durcit les règles d’obtention à titre exceptionnel des cartes de séjour des étrangers en situation irrégulière, les fameuses AES. Exit la circulaire Valls, qui faisait office de référence.

"Cette nouvelle circulaire rappelle que la régularisation n’est pas un droit. Passer par ce dispositif doit rester exceptionnel", avait à l’époque déclaré Bruno Retailleau. (...)

Cette forte chute s’explique par la mise en place de la circulaire Retailleau – du nom de l’ancien ministre de l’Intérieur – qui durcit les conditions d’accès à un titre de séjour. La baisse atteint 54% en ce qui concerne les régularisations par le travail.

Entre janvier et septembre 2025, 11 012 titres de séjour ont été délivrés à des étrangers au titre de l’admission exceptionnelle au séjour (AES), contre 19 001 sur la même période de 2024. Soit une baisse de 42%.

Durant cette période, les préfectures ont ainsi délivré 2 653 titres de séjour AES "économiques", contre 10 961 sur l’ensemble de 2024 (-54%), et 3 923 titres "vie privée et familiale", contre 20 085 sur l’ensemble de 2024 (-58%). Les titres délivrés à d’anciens mineurs non accompagnés ont été les seuls à augmenter (+12%), passant de 3 081 à 3 454, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

"D’une manière globale, en 2024, si la part des titres en primo-délivrance délivrés en France au titre de l’AES représentait 10,9% des titres délivrés par les préfectures, elle ne représente plus que 6,5% des titres en primo-délivrance en 2025", précise place Beauvau.
"La régularisation n’est pas un droit"

En janvier, Bruno Retailleau, alors ministre de l’Intérieur, transmet aux préfets une nouvelle circulaire "de fermeté" qui durcit les règles d’obtention à titre exceptionnel des cartes de séjour des étrangers en situation irrégulière, les fameuses AES. Exit la circulaire Valls, qui faisait office de référence.

"Cette nouvelle circulaire rappelle que la régularisation n’est pas un droit. Passer par ce dispositif doit rester exceptionnel", avait à l’époque déclaré Bruno Retailleau. (...)