Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Courrier International
États-Unis. Le désarroi des démocrates après l’arrêt de la Cour suprême sur Trump
#USA #Trump
Article mis en ligne le 5 juillet 2024
dernière modification le 4 juillet 2024

La haute cour, à majorité conservatrice, a étendu lundi 1ᵉʳ juillet l’immunité présidentielle. Il s’agit d’une victoire pour l’ancien président américain Donald Trump, dont le procès fédéral est une nouvelle fois retardé.

Aux États-Unis, “le président est maintenant un roi au-dessus de la loi”. Dans un avis de désaccord “cinglant”, la juge progressiste de la Cour suprême Sonia Sotomayor “n’a pas hésité à exprimer son opposition”, alors que la plus haute juridiction du pays, à majorité conservatrice, a étendu, lundi 1er juillet, l’immunité pénale du locataire de la Maison-Blanche, constate CNN. (...)

Par une majorité de six voix contre trois – les juges conservateurs contre les progressistes –, la Cour considère que “le président ne jouit d’aucune immunité pour ses actes non officiels” mais qu’il “a droit au moins à une présomption d’immunité pour ses actes officiels”.
“Immunité, immunité, immunité”

L’arrêt met les présidents corrompus à l’abri des poursuites pénales, s’alarme Sonia Sotomayor dans son texte de 29 pages, qualifié d’“acerbe” par le Washington Post, auquel se sont jointes ses collègues Elena Kagan et Ketanji Brown Jackson. “Les trois juges progressistes indiquent clairement qu’elles considèrent la décision de leurs collègues conservateurs d’étendre l’immunité présidentielle aux actes officiels de Donald Trump comme une menace pour la démocratie, avec des ‘conséquences désastreuses’”, résume le journal. (...)

Par une majorité de six voix contre trois – les juges conservateurs contre les progressistes –, la Cour considère que “le président ne jouit d’aucune immunité pour ses actes non officiels” mais qu’il “a droit au moins à une présomption d’immunité pour ses actes officiels”.
“Immunité, immunité, immunité”

L’arrêt met les présidents corrompus à l’abri des poursuites pénales, s’alarme Sonia Sotomayor dans son texte de 29 pages, qualifié d’“acerbe” par le Washington Post, auquel se sont jointes ses collègues Elena Kagan et Ketanji Brown Jackson. “Les trois juges progressistes indiquent clairement qu’elles considèrent la décision de leurs collègues conservateurs d’étendre l’immunité présidentielle aux actes officiels de Donald Trump comme une menace pour la démocratie, avec des ‘conséquences désastreuses’”, résume le journal. (...)

Lundi, le “désarroi” régnait, dans le camp démocrate, comme le note le New York Times. Le président, Joe Biden, a dénoncé un “dangereux précédent”. Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a déploré un “triste jour pour l’Amérique” et a ajouté : “La trahison ou l’incitation à l’insurrection ne devraient pas être considérées comme un pouvoir constitutionnel essentiel accordé à un président.”

Les républicains ont, eux, salué la décision, estimant qu’il s’agissait d’une victoire pour l’ancien président Donald Trump, dont le procès fédéral est une nouvelle fois retardé, rapporte ABC News.