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En Italie, l’accueil des demandeurs d’asile sous forte pression
#UE #migrants #immigration #Italie
Article mis en ligne le 27 juin 2024
dernière modification le 25 juin 2024

L’émission Accents d’Europe retourne en Italie aujourd’hui, pour se pencher une fois de plus sur le sort réservé aux demandeurs d’asile.

Ils étaient plus de 130 000 en 2023 aux portes de l’Europe à entrer, après la Libye et la traversée de la mer, dans le parcours du combattant de la demande de protection internationale. Coincés dans les villes italiennes, ils sont contraints d’attendre des semaines, voire des mois, sans ressource, sans abri. Les associations qui leur viennent en aide s’alarment de cette vie impossible et de la violation de leurs droits. Et leur inquiétude a augmenté encore après l’adoption, par le Conseil européen, du "Pacte sur la migration et l’asile", le 14 mai 2024.

Mais du côté des services de l’État italien, c’est la saturation. Les fonctionnaires en charge de ces milliers de dossiers sont même entrés en grève pour dénoncer les conditions d’exercice de plus en plus difficiles de leur métier. Mais leur donneur d’ordre, le gouvernement de Giorgia Meloni, leur impose quand même une accélération des examens des demandes d’asile. Un reportage à Rome de Blandine Hugonnet.

La Pologne, pays de transit des blessés ukrainiens

Prenons à présent la direction de la frontière de l’Ukraine... Et plus précisément de la Pologne, devenue l’une des antichambres de la guerre, pour ce qui est des livraisons d’armes et de l’aide humanitaire. Alors que les vols commerciaux vers l’Ukraine sont suspendus et que certains soins sont impossibles dans les hôpitaux du pays, les blessés et les malades transitent par la Pologne avant de rejoindre des hôpitaux européens pour être soignés.

Notre correspondant à Varsovie s’est, par exemple, rendu dans la localité de Rzeszow, près de la frontière de l’Ukraine, dans ce qui est appelé le "Medevak Hub", par où transitent les patients dans un état critique, avant de quitter le pays en avion médicalisé. (...)