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En direct : Israël célèbre Yom Kippour, en pleine crise diplomatique pour avoir blessé des Casques bleus
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Article mis en ligne le 12 octobre 2024

Les célébrations de Yom Kippour, le jour le plus saint du calendrier juif, se poursuivent samedi en Israël, qui fait face à une tempête de critiques internationales concernant son offensive militaire au Liban et les tirs de ses soldats sur les forces de maintien de la paix. Israël a reconnu vendredi avoir tiré en direction d’une "menace" près d’une position de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) dans le sud du Liban, blessant deux Casques bleus. Suivez notre direct.

Deux frappes israéliennes sur Beyrouth jeudi soir ont fait au moins 22 morts et 117 blessées, lors des raids les plus meurtriers dans la capitale depuis qu’Israël et le Hezbollah sont en guerre ouverte.

La France et l’Italie vont réunir les pays européens contributeurs à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) après les tirs d’un char israélien contre son QG ayant blessé deux Casques bleus indonésiens, a-t-on appris jeudi auprès du ministère français des Armées.

Au moins 28 Palestiniens ont été tués et 54 autres blessés par une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. L’armée israélienne dit avoir mené une frappe ciblée contre des combattants palestiniens opérant sur le site.

Trois soldats israéliens ont été tués dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé jeudi dans un communiqué l’armée israélienne, qui intensifie ses opérations dans la zone. (...)

Lire aussi :

 (Huffington Post)
Israël accusé par l’ONU de « crimes de guerre » à Gaza, l’État hébreu dénonce un rapport « scandaleux »

Une enquête menée par des experts de l’ONU accuse Tsahal de viser délibérément les installations de santé, causant des morts au sein du personnel médical de la bande de Gaza. (...)

Actes de tortures sur des détenus par Israël et le Hamas

Ce rapport, publié jeudi 10 octobre, est issu d’une enquête menée par trois experts de l’ONU. Il conclut qu’« Israël met en œuvre une politique concertée de destruction du système de santé de Gaza ». Il dénonce également des exactions commises par le Hamas et des groupes armés palestiniens.

Dans un communiqué, la Commission d’enquête indépendante internationale des Nations unies a ajouté que l’État hébreu « commet des crimes de guerre et le crime contre l’humanité d’extermination » avec ses attaques ciblées sur les hôpitaux et le personnel médical. Selon les chiffres de Médecins sans Frontières, seuls 17 hôpitaux sur 36 à Gaza sont encore en état de marche, les autres ayant été détruits par les frappes israéliennes.

Quant au personnel hospitalier, il travaille sous le danger des bombes et est soumis à des scènes d’horreur. « Nos équipes ont été contraintes de pratiquer des opérations chirurgicales sans anesthésie, de voir des enfants mourir sur le sol des hôpitaux faute de ressources », relatait le Dr Amber Alayyan, responsable du programme médical de MSF, dans un communiqué début octobre. (...)

Le rapport de l’ONU met également en exergue de mauvais traitements infligés aux détenus palestiniens en Israël comme aux otages retenus à Gaza, accusant tant Israël que les groupes armés palestiniens et le Hamas de « torture » et de violences sexuelles. (...)

Un premier rapport sur la malnutrition « intentionnelle » (...)

Cette commission a été formée par le Conseil des droits de l’homme en mai 2021 pour enquêter sur les soupçons de violation de la législation internationale en Israël et dans les territoires palestiniens. Elle publiait son deuxième rapport depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Dans leurs premières conclusions dévoilées en juillet, les enquêteurs avaient estimé « que la malnutrition objectivée à Gaza était intentionnelle, liée à des facteurs politiques », expliquait il y a quelques jours le président de Médecins du Monde dans une interview au HuffPost. Jean-François Corty rappelait aussi que depuis un an, Israël impose un blocus de la bande de Gaza, limitant l’entrée de nourriture, d’eau, de médicaments, de carburant et d’électricité. (...)