
Un sondage exclusif réalisé par Viavoice pour France 24, RFI, MCD, France Télévisions et Radio France révèle que les Français, dans un contexte propice au pessimisme. Ils disent également, dans cette enquête publiée lundi, manquer d’information sur les élections européennes et le rôle du Parlement européen.
Plus de quatre Français sur cinq incapables de citer un eurodéputé français (...)
45 % des Français voient très bien ou assez bien qui est Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, tandis qu’ils ne sont que 8 % à faire la même réponse au sujet de Roberta Metsola, la présidente du Parlement européen.
Des Français divisés sur la guerre en Ukraine (...)
29 % estiment ainsi que la France soutient trop l’Ukraine sur le plan militaire, 40 % pensent que la France la soutient suffisamment et 16 % jugent que la France ne soutient pas suffisamment l’Ukraine.
De même, les Français sont 39 % à estimer que les pays membres de l’Union européenne ont été unis dans le soutien à l’Ukraine face à la Russie, tandis qu’ils sont 40 % à penser l’inverse. En revanche, 63 % d’entre eux jugent important le rôle de l’UE dans la résolution de la guerre.
Les Français sont également divisés quant à une future adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne : 42 % des sondés ne se disent pas favorables à une intégration de l’Ukraine, tandis que 41 % s’y déclarent favorables. (...)
Enfin, le sondage montre que les Français sont plutôt pessimistes quant à l’avenir puisque 64 % d’entre eux estiment que l’économie européenne va se dégrader dans les prochains mois, dont 35 % qui pensent qu’elle se dégradera nettement. De plus, 55 % des personnes interrogées pensent que la place de l’UE sur la scène internationale se dégradera dans les mois à venir, un chiffre en hausse de 11 points par rapport à juin 2022.
Et si les Français voient l’Union européenne davantage comme une force que comme une faiblesse en matière d’innovation scientifique et technologique (62 % contre 22 %) ou pour la paix en Europe et dans le monde (54 % contre 31 %), ils sont plus sceptiques quant à son rôle face aux défis économiques (37 % pensent que l’UE est une force, 47 % qu’elle est une faiblesse), dans la lutte contre les discriminations (36 % une force, 42 % une faiblesse) et face aux défis sociaux (30 % contre 51 %).