
Le 27 février, le Conseil d’État français examinera le décret de dissolution du Collectif Palestine Vaincra, une décision politique initiée par Gérald Darmanin. Cette nouvelle attaque judiciaire vise à criminaliser la solidarité avec la Palestine et à museler les mobilisations pro-palestiniennes en France.
Déjà en 2022, une première tentative de dissolution avait été retoquée par la justice. Mais le gouvernement persiste et revient à la charge, prouvant une fois de plus que le soutien à la lutte palestinienne devient un délit d’opinion sous Macron.
Tom Martin, porte-parole du Collectif, alerte : » Ce n’est pas seulement notre organisation qui est visée, mais toutes celles et ceux qui s’engagent pour la justice en Palestine. Accepter cette dissolution, c’est ouvrir la porte à une répression généralisée. «
En parallèle, la Belgique suit le même chemin avec un projet de loi visant à interdire le collectif Samidoun, actif dans le soutien aux prisonniers palestiniens.
Face à cette offensive autoritaire, le Collectif Palestine Vaincra appelle à la mobilisation. Une pétition circule pour dénoncer cette dérive liberticide et défendre le droit d’exprimer une solidarité avec le peuple palestinien.