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Cyberaction : Pour une gestion durable de la forêt en Creuse
#ecosysteme #forets #bois #Creuse
Article mis en ligne le 17 janvier 2024
dernière modification le 15 janvier 2024

La préfète de la Creuse se prépare à valider l’implantation d’une usine à pellets du groupe BIOSYL à Guéret.
Selon ses propres promoteurs, cette usine s’approvisionnerait à 80% dans les forêts de feuillus dans un rayon de 130 km autour de Guéret, avec la nécessité de 40 camions par jour et 130 000 T de bois par an, impactant de fait, l’ensemble de la Creuse et les départements limitrophes.

(...) Ce projet industriel de la filière bois-énergie BIOSYL met en péril le patrimoine forestier français.

En signant , vous nous aideriez à faire pression auprès de la Préfecture de la Creuse, afin que ce projet de trop ne voit pas le jour. (...)

Le code forestier et les certifications mises en avant par l’entreprise BIOSYL ne permettent pas de garantir l’absence de bois issus de coupes rases pour la fabrication de granulés de bois. Ainsi, dans la Nièvre, des camions chargés de chênes centenaires issus de la destruction des dernières forêts de feuillus du Morvan approvisionnent encore aujourd’hui l’usine Biosyl de Cosne sur Loire.

Il ne faut pas oublier qu’en parallèle sur le territoire, les coupes rases se multiplient. (...)

Comment pourrions-nous laisser faire un tel projet, qui par l’accaparement massif d’une ressource sous tension, ne pourra qu’amplifier les difficultés d’approvisionnement pour les petites et moyennes entreprises de la filière bois ?
Destinées initialement à gérer les sous produits de la transformation du bois, les entreprises du bois-énergie sont largement soutenues par de l’argent public en raison de la « transition énergétique » alors que leur production est destinée à brûler et relâcher des gaz à effets de serre. Les unités de production de bois d’œuvre et de construction, qui vont permettre le stockage de carbone dans les maisons sont moins soutenues. Il ne s’agit pas de s’opposer au développement économique et de mettre nos forêts sous cloche. Il s’agit bien au contraire de redonner à nos forêts un statut alliant patrimoine naturel, patrimoine de biodiversité et patrimoine économique. (...)