Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Cyber@cteurs
Cyberaction : Pour la santé et le climat, plus un sou pour l’aéroport de Dole-Tavaux
#aeroports
Article mis en ligne le 10 novembre 2024
dernière modification le 7 novembre 2024

Le drame de Valence vient nous rappeler que le dérèglement climatique, dont l’être humain est responsable, est un problème majeur posé à l’humanité toute entière.

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne cessent pourtant d’augmenter et l’année 2024 sera probablement la plus chaude jamais enregistrée. La Terre se réchauffe. Les calottes glaciaires fondent. Les catastrophes climatiques se font plus fréquentes, plus intenses.

Les écosystèmes sont menacés et les réfugiés climatiques déjà une réalité. Il est temps de changer de modèle, nos habitudes de consommation, de privilégier une économie plus locale et les circuits courts, et d’apporter des réponses plus concrètes aux inégalités pour aller vers plus de sobriété. Cela implique en particulier de mettre en cohérence nos modes de déplacement avec un monde vivable. L’Accord de Paris, signé par 196 pays lors de la COP21 de 2015, vise à contenir le réchauffement à 1,5 °C. De nombreuses solutions sont portées par des scientifiques ou des ONG auprès des gouvernements et du grand public et la diminution du trafic aérien fait partie de celles-ci. Un simple vol émet tellement de CO2 par passager qu’il peut en effet annihiler tous les efforts qu’un individu réalise au quotidien pour réduire son empreinte environnementale. Parce que l’aviation et la croissance incontrôlée du trafic aérien sont une menace pour le climat, face à l’urgence et à la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, il faut réduire le trafic aérien et fermer les aéroports non indispensables.

Dole-Tavaux, un des aéroports de trop

En 2007, la loi transfère au profit des collectivités 150 aérodromes et aéroports appartenant à l’État qui n’ose fermer ceux-ci malgré leur peu d’utilité. L’aéroport de Dole-Tavaux fait depuis sa reprise par le département du Jura de multiples débats et controverses, qui amènent à douter sérieusement du bien fondé et de la légalité des aides publiques à un équipement qui ne remplit aucune mission de service public. (...)

La course au développement de l’aérien condamne notre avenir à toutes et tous. Il est impératif de réduire le trafic même s’il ne s’agit pas de dire que plus aucun avion ne doit voler. L’argent public doit permettre d’optimiser l’usage des aéroports internationaux en jouant la complémentarité des moyens de déplacement. (...)