onze associations de protection de l’environnement ont plaidé mardi contre l’abaissement du statut de protection du loup dans l’UE, jugeant que cela « mettrait en péril la survie d’une espèce déjà vulnérable sans résoudre les difficultés » rencontrées par les éleveurs.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait mis en garde en septembre 2023 contre le « réel danger » des meutes de loups dans l’Union européenne, ouvrant la voie à une révision du statut de protection pour cet animal.
Les onze associations – WWF, FNE, LPO, UICN, ASPAS, Humanité & Biodiversité, SNPN, SFEPM, Ferus, OPIE et SHF – lancent en réponse une campagne et une pétition appelant « à rejeter sans ambiguïté » cette proposition, qu’elles jugent « ni nécessaire, ni justifiée ».
Citant l’Union internationale de conservation de la nature (UICN), elles soulignent que « six des neuf populations de loups présentes dans l’UE sont vulnérables ou quasi-menacées ».
« Pas la solution »
Par ailleurs, « le loup ne peut pas être rendu responsable de toutes les difficultés de l’élevage qui sont d’abord d’ordre économique », a indiqué mardi Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), lors d’une conférence de presse. (...)