
En France, l’enquête sur la gestion de la pandémie de Covid-19 est close. La Cour de justice de la République (CJR) a conclu ses investigations sans mise en examen, a indiqué lundi 30 décembre à l’AFP, le procureur général Rémy Heitz, confirmant une information de Franceinfo.
À l’issue de cette information judiciaire ouverte en juillet 2020 pour mise en danger de la vie d’autrui notamment, l’ex-Premier ministre Édouard Philippe, l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, ainsi que son successeur Olivier Véran sont placés sous le statut plus favorable de témoin assisté.
L’absence de mise en examen ouvre la voie à un probable non-lieu.
Manque d’équipements et tergiversations sur les masques
Les investigations avaient été ouvertes pour mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre. Elles découlaient de plusieurs plaintes dénonçant, dès le début du confinement en mars 2020 en France, le manque d’équipements de protection pour les soignants et la population ou encore les errements sur la nécessité ou non de porter des masques.
Dans cette enquête aux enjeux historiques, seule Agnès Buzyn a, un temps, été mise en examen pour mise en danger de la vie d’autrui. Elle s’était pourvue en cassation et avait obtenu l’annulation de cette mise en examen. (...)