
Depuis 2020, année de sa création, le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides (FIVP) a traité près de 1 800 dossiers et accepté une indemnisation dans près de 80 % des cas. C’est le bilan dressé par le Fonds dans un rapport publié le 9 août dernier. Cancer de la prostate, glioblastome, maladie de Parkinson...
Cette instance est chargée d’examiner les demandes de personnes qui s’estiment malades en raison d’une exposition dans le cadre professionnel, ainsi que les cas d’enfants ayant été exposés in utero.
Rien que sur l’année 2023, 681 demandes ont été déposées, dont 10 concernant des enfants. Au final, 523 ont obtenu une indemnisation. Dans 91 % des cas, il s’agit de travailleurs agricoles (en activité ou retraités) dont 40 % sont des salariés agricoles. Les femmes sont chaque année un peu plus nombreuses (près de 11 % en 2023).
Hausse des victimes en arboriculture fruitière
Les trois secteurs d’activités les plus représentés sont la « polyculture élevage », largement en tête, puis la viticulture fortement exposée aux pesticides contenant de l’arsenic (interdits en 2001) et les cultures « céréalières légumineuses/industrielles ». (...)