
Entre confidences sur sa routine de lecture – presque obsessionnelle – et réflexions sur la rentrée littéraire et sur la mission de la télévision publique, il révèle un amour absolu pour les mots, un engagement profond envers la littérature.
Comment, dans un monde médiatique saturé de distractions, parvient-il à maintenir la littérature vivante ? Augustin Trapenard répond sans détour : la diversité des voix, la promotion des nouvelles plumes, voilà ce qui compte. Le Goncourt ? Il s’en moque. Ce qui l’importe, c’est de donner une chance à tous les écrivains, de faire entendre des voix différentes et essentielles.
Au fil de l’épisode, il partage ses réflexions sur l’écriture de son émission, un défi technique et intellectuel. Parler de livres à la télévision, un médium visuel, est une tâche ardue. Trapenard doit alors redoubler d’imagination pour rendre visible l’invisible, pour faire résonner la parole des auteurs, souvent fragile et tremblante, mais toujours authentique. Il évoque ses techniques, ses moments de grâce et ses angoisses.
Sous les questions délicates et percutantes d’Aurélie Lévy, des révélations se font jour sur l’homme, le lecteur, mais aussi le prescripteur. On découvre un Trapenard à la fois conscient de l’influence que lui confère son émission et prudent face à cette idée de "pouvoir". (...)
Trapenard et Lévy évoquent également ces moments où l’émotion surgit, où la vérité s’impose, sans artifice, quand les rencontres littéraires dévient de l’attendu pour influer sur le parcours même de l’intervieweur. Et soudain, les masques tombent sans pour autant y laisser de plumes.
Un épisode d’une rare intensité, qui mérite sa place dans les archives radiophoniques. Il nous invite à lire, à ressentir, à aimer, et réinventer notre rapport à la littérature.
Ecouter le podcast d’Aurelie Levy sur You Tube (46’45)
Ecouter le podcast sur Invidious (pas ou peu de pistage)⬇️