Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Infomigrants
À Reims, l’équipe paralympique des réfugiés plus déterminée que jamais
#JO2024 #paralympiques2024
Article mis en ligne le 22 août 2024

La grande fête du sport se poursuit en France : dans moins d’une semaine débutent les Jeux paralympiques. Les premiers athlètes sont arrivés au village olympique ce mercredi 21 août, 4 000 y sont attendus. Parmi eux, les athlètes de la délégation paralympique des réfugiés, ils seront huit à concourir sous cette bannière, en para-athlétisme, en escrime-fauteuil ou en para-taekwondo. Ils sont originaires d’Iran, d’Afghanistan, de Colombie, mais aussi du Cameroun, des pays qu’ils ont fuis. Tous s’entraînent à Reims, à 150 kilomètres au nord-est de Paris. Ils racontent leurs espoirs et témoignent de leur détermination à quelques jours de la compétition.

(...) C’est sans aucun doute le plus expérimenté de cette délégation paralympique des réfugiés. Originaire de Syrie, Ibrahim Al Hussein participe à ses troisièmes Jeux paralympiques.

(...) comme la natation reste mon point fort, je me suis dit : pourquoi ne pas concourir en para-triathlon ? "

De la course à pied et du cyclisme en plus de la nage. Le défi est énorme. Colossal même pour ce para-athlète qui a perdu l’une de ses jambes lors d’une explosion en Syrie. Pourtant, à l’entendre, cela n’a rien d’insurmontable (...)

Dépassement de soi

Para-tennis de table, para-taekwondo… Les para-athlètes de la délégation vont concourir dans six disciplines différentes. Salman Abbariki, originaire d’Iran, s’illustrera en lancer de poids sur un fauteuil roulant. Après avoir manqué Rio et Tokyo, il a, dit-il, une revanche à prendre sur Londres, sa seule participation en 2012 (...)

Et puis il y a Amelio Castro Grueso. Ce réfugié colombien va participer à ses premiers jeux paralympiques en escrime fauteuil avec une furieuse envie d’inspirer et de transmettre sa détermination : « Je veux écrire un livre pour raconter mon histoire. Car mon histoire, c’est celle de nombreuses personnes qui tombent et se relèvent. En écrivant ce livre, je veux motiver les gens, leur faire comprendre que nous sommes tous confrontés à des situations difficiles et que tout dépend de la façon dont on décide de les affronter ».

Lui affrontera son handicap — la perte d’usage de ses deux jambes — avec une épée à la main et la médaille d’or en ligne de mire. Et même s’il ne la décroche pas, il connaît déjà le titre de son livre : « Yo lo logré ». Littéralement : « J’ai réussi ». (...)

(...) (...)