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France24
À la COP28, les participants s’écharpent sur la sortie des énergies fossiles
#cop28 #Dubaï #capitalisme #energiesfossiles
Article mis en ligne le 6 décembre 2023

Alors que l’observatoire européen Copernicus a confirmé que l’année 2023 serait bien la "plus chaude" de l’histoire, les participants de la COP28 ont discuté mercredi des conditions pour une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". En l’état, le texte ne propose pas d’objectif à court terme pour les trois énergies fossiles, ce qui inquiète, à une semaine de la fin de la conférence internationale.

Le chef de l’ONU Climat, Simon Stiell, a sévèrement tancé mercredi les pays en négociations à la COP28 à Dubaï, les accusant de camper sur leurs positions à six jours de la fin prévue de la conférence. "Nous avons un texte de départ sur la table, mais c’est un empilement de vœux pleins de postures", a dénoncé Stimon Stiell dans une courte conférence de presse. "Si nous voulons sauver des vies et maintenir l’objectif de 1,5 °C à portée de main, les objectifs les plus ambitieux de la COP doivent rester au cœur".

De son côté, la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, a appelé le "président de la COP qu’il se comporte en médiateur honnête et qu’il fasse preuve de leadership". Manière d’appeler Sultan Al Jaber à ses responsabilités et à ce qu’il cesse de dire que c’est aux pays de se mettre d’accord.

Plusieurs pays s’opposent à une sortie des énergies fossiles

À la veille d’un jour de repos pour les négociateurs, et à 6 jours de la présentation du texte final de la COP28, les représentants de 200 pays s’écharpaient mardi soir sur le principal point d’achoppement, à savoir la sortie des énergies fossiles. L’UE souhaite notamment que "cette COP marque le début de la fin des énergies fossiles", selon les mots du commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra.

Plusieurs options sont sur la table, notamment l’objectif d’une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". L’apparition de cette nouvelle formulation préfigure un éventuel consensus qui fixerait un objectif universel... tout en donnant plus de marge à certains pays, selon leur degré de développement ou leur dépendance aux hydrocarbures. Mais cette option est en balance avec une possibilité plus radicale : ne rien décider sur les énergies fossiles, reflet de l’opposition à ce stade de l’Arabie saoudite et de la Chine, selon plusieurs observateurs qui assistent aux réunions à huis clos. (...)