
Nouvel automne au vieux pays. Zorbá, le cyclone subtropical méditerranéen qui s’est engouffré dans la mer Égée s’est éteint certes, sauf que le pays réel s’incruste comme jamais dans sa tourmente finale C’est bien connu, la seule météo ne suffit plus pour faire, et encore moins pour défaire un pays. Cela, contrairement à la “gouvernance”... de Tsípras et des mondialisateurs réunis. Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, nous subissons alors une guerre sans précédant, probablement ultime et déjà totale, à la manière inique et unique de ce siècle du technologisme féodal. Au pays des symboles et des remparts surannés, nous entrerions on dirait parfois dans la mer comme pour toujours. Tropismes d’automne ?
Nos touristes éblouis visitent toujours Mycènes et Épidaure sous le vent d’automne. L’ambiance y est... comme pour l’archéologie funéraire devant les restes matériels de sépultures ou d’ensembles funéraires... et c’est du pays réel qu’il s’agit. Il y a aussi nos... retraités importés.et fiers de l’être, à l’instar de ce Français, rencontré dans le Péloponnèse forcément mythique, ayant à ses dires tout laissé derrière lui. “J’ai quitté la France, c’est impossible d’y vivre avec une retraite même normale, j’ai vendu ma maison sur la Côte d’Azur car l’ambiance même, elle devenait insupportable, ici c’est le Paradis, le calme, la beauté. Je viens d’acheter une maison au village d’en face au dixième du prix pratiqué en France, et je suis en train de m’installer.”
Heureux qui... contrairement à Ulysse et à l’instar du retraité ayant quitté sa Côte d’Azur, ignore alors pratiquement tout de la géopolitique, voire, de la situation sociale et politique, ainsi que de la détresse réelle des habitants de son pays d’après. Grèce ainsi méta-moderne, dont les soins palliatifs pour de pas dire le coup de grâce, ont été confiés aux (presque) derniers des salopards, à savoir, la bande criminelle de la Gauche à la SYRIZA, en attendant d’ailleurs leur remplacement par l’autre clan criminel, celui des Mitsotákis et de sa supposée Droite de la Nouvelle Démocratie. En même temps, de nombreux retraités bien d’ici aux 400€ mensuel après l’énième diminution du montant des retraites, abandonnent alors la Grèce pour la Bulgarie, rien que pour survivre. En réalité ces Grecs subissent un véritable Pogrom, et quittent ainsi leur pays à contrecœur.
De nombreuses familles bulgares dont les membres ont travaillé par le passé aux domiciles des Grecs, mais restés désormais sans travail et revenus au pays, ils proposent aux Grecs qu’ils connaissent l’hébergement chez eux en Bulgarie en échange d’un... loyer mensuel dont le montant est beaucoup plus bas que le coût de la vie en Grèce, presse grecque, octobre 2018. Notons que la Bulgarie a perdu plus de 20 % de sa population en 20 ans, une véritable hémorragie, la jeunesse émigre massivement vers l’Ouest pour trouver du travail tandis que la dite “intégration” dans l’Union européenne a facilité ce déclin démographique. (...)
Les Européens, retraités ou pas, se... baladent alors et s’installent de pays en pays, ou plus exactement, de cercueil en cercueil, pendant que le remplacement programmé, en tout cas partiel, de la population européenne par de nombreux migrants essentiellement Musulmans issus de tant d’autres pays transformés aussi en cercueils par la géopolitique, notamment sous l’emprise de l’Occident des métanthropes financiers à la Soros, suit son cours. En Grèce, les vérités qui courent les rues sont alors exprimées par certains medias, étant donné que la dictature du politiquement correct, autrement-dit, la... pseudologie des faits infligée par les mondialisateurs a du mal à s’imposer. (...)
On remarque que ces derniers temps, le cynisme de l’UE et des autres, gouvernement grec compris, consiste à laisser gonfler la population les Hot Spots à Lesbos comme ailleurs sur les îles, à ne pas contrôler les frontières et finalement, à rendre la situation explosive et pour tout dire les conditions atroces pour les migrants et autant pour la population grecque des îles.” (...)
Les migrants nouveaux, investissent alors le centre d’Athènes et de Thessalonique, autant que... certains monuments commémoratifs de l’histoire de la ville défaite (à la fois l’histoire et la ville). Migrants qui visiblement sont autant sceptiques et accablés de leur sort que les Grecs. Et à quelques mètres seulement, des touristes photographient les retraités communistes lesquels tout autant enfoncés, ils manifestent alors pour la forme, et pour dénoncer la suite... logique dans la poursuite des coupes sobres de leurs pensions, même si, le gouvernement des criminels de SYRIZA/ANEL prétend le contraire. (...)
au-delà des ingérences des Puissances, dont la période de la Troïka et du mémorandum depuis 2010, ayant hypothéqué comme on sait à la fois la cohérence interne et la politique extérieure de la Grèce avec l’aimable collaboration des forces politiques “grecques”, il y a de cette planification historiquement perceptible de l’Allemagne et peut-être aussi des États-Unis, allant jusqu’à affaiblir la Grèce en la découpant, donnant dans un futur pas si lointain ainsi le Nord, la Macédoine grecque aux voisins Slaves, (comme durant l’Occupation allemande des années 1940), et la Thrace (Occidentale), où vit une minorité musulmane (120.000 personnes sur une population totale de 360.000 habitants pour l’ensemble de la Thrace grecque) à la Turquie. Non ce n’est pas de l’hallucination, mais de l’observation participante des faits et gestes très actuels des acteurs géopolitiques en Europe et bien au-delà. (...)
Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, nous subissons alors une guerre sans précédant, probablement ultime et déjà totale, à la manière inique et unique de ce siècle aussi du technologisme féodal. Pourtant, nos touristes observent par exemple à Épidaure les fouilles en cours et s’en réjouissent. La vie semble belle, et c’est un beau spectacle, celui de la Grèce des vestiges, et autant on dirait des animaux majestueux, surtout, et d‘abord adespotes. (...)
La Grèce des vestiges, c’est pourtant aussi la grève des archéologues et du personnel des musées et des sites archéologiques durant la journée du 11 octobre. Ce... pauvre personnel s’est ainsi mis en grève pour exiger du Ministère de la Culture la publication de la liste exacte des monuments, musées et sites archéologiques dont la propriété et la gestion sont transférées aux mains des rapaces Troïkans de la Treuhand à la grecque (le fameux “Ypertameío”, littéralement “Hyper-Caisse”) dirigée depuis l’étranger, comme visiblement tous les biens de l’État Grec et cela pour une durée de 99 ans. (...)
lorsque les membres de l’Ordre des Avocats de la ville de la Canée en Crète ont voulu initier une procédure urgente pour réaliser certains travaux d’entretien au Palais de Justice de leur ville à la hauteur d’un montant de 190.000€, ils ont soudainement découvert que d’après les documents officiels récents mais jamais communiqués, que la propriété du Palais de Justice avait été transférée aux étrangers de l’Ypertameío, et que désormais, l’État Grec a même le devoir de verser un loyer aux nouveaux maîtres des lieux comme du pays. D’après le reportage de la presse locale et nationale, 417 biens, immeubles et sites, dont le célèbre site archéologique de Cnossos... auraient été ainsi offerts aux rapaces internationaux, la Troïka, presse grecque de la semaine. (...)