Alors qu’Emmanuel Macron s’est envolé pour la Chine, la Première ministre Élisabeth Borne est chargée de reprendre les choses en main à la maison – mais sans aucune marge de manœuvre pour négocier, critique un éditorialiste allemand, qui ne comprend pas l’entêtement du président de la République, dans les pages du quotidien de gauche “Die Tageszeitung”.
Le président français laisse la chef de son gouvernement faire les frais de la colère qu’il a lui-même provoquée. La situation de la Première ministre donne désormais l’impression d’être sans issue. Sous la pression de l’opinion publique, Élisabeth Borne a reçu les représentants des syndicats. Mais comme le président Emmanuel Macron exclut ne serait-ce que la plus infime concession dans le conflit sur la réforme des retraites, les consultations étaient de toute façon vouées à l’échec.
Du reste, même en ce qui concerne cette tentative de dialogue ratée, Macron ne tient pas à se mouiller, préférant se rendre en voyage diplomatique (...)
Source : Die Tageszeitung (Berlin)