
Le nucléaire, c’est formidable : les types de déchets se multiplient comme champignons sous la pluie. Alors que l’enfouissement des déchets à vie longue est retardé à Cigéo, la filière nucléaire cherche un nouveau site pour se débarrasser des rebuts radioactifs de démantèlement des vieux réacteurs.
Une autre filière que les déchets de haute activité se cherche toujours un site : à Saint-Laurent-des-eaux, en bordure de la Loire, les deux réacteurs nucléaires graphite-gaz, mis à l’arrêt par EDF au début des années 1990, attendent patiemment d’être démantelés, comme les autres réacteurs de première génération.
Lancée en 2008, la recherche d’un site de stockage a été arrêtée dès l’année suivante, les deux communes candidates ayant jeté l’éponge sous la pression des anti-nucléaires. Les déchets à enfouir sont dits « FA-VL », c’est-à-dire « faible activité-vie longue », ce qui nécessite un stockage de faible profondeur et donc des conditions géologiques particulières, avec notamment une couche d’argile de plusieurs dizaines de mètres de profondeur.
Pour éviter un nouvel échec dans sa quête d’un site, l’Andra a demandé à EDF et Areva d’examiner les possibilités de stockage sur leurs sites nucléaires. (...)