
Neuf militants de Greenpeace France ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris mercredi 5 avril. Ils étaient poursuivis pour entrave à la circulation de véhicules et participation à une manifestation prohibée après une action devant l’Élysée en septembre 2020. Ils voulaient dénoncer l’inaction d’Emmanuel Macron face à la déforestation en Amazonie. Les militants risquaient jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 4 500 euros d’amende.
Dans un communiqué de presse, l’ONG a parlé d’une « victoire judiciaire importante pour Greenpeace France à l’heure où la répression et la volonté de musellement des mouvements écologistes et sociaux est de plus en plus alarmante ».
Les militants étaient notamment accusés de participer à une manifestation interdite. Or, l’arrêté d’interdiction avait été pris alors qu’ils étaient déjà sur place. Il n’avait été publié que le lendemain. Ainsi, le parquet a reconnu que l’infraction de participation à une manifestation interdite n’était « pas constituée ». (...)